Pour sa sixième édition, le festival de street-art «Casamouja» décore les rues de Casablanca, capitale économique du Royaume, les parant de nouvelles fresques et graffitis, qui font de la ville un grand musée d’art ouvert.
Approché par Le360, Rami Fajjaj, directeur artistique de «Casamouja», explique que «le festival cherche à encourager la démocratisation de la culture et des arts dans les espaces publics, en les rapprochant du citoyen. Cette édition qui aura lieu jusqu'au 30 de ce mois, regroupe plus de 35 jeunes artistes qui ont réalisé des fresques murales qui expriment la réalité de la vie dans cette ville. Il faut également savoir que plusieurs peintures murales ont été choisies pour être affichées dans des quartiers populaires, comme c’est le cas de Hay Hassani».
Le directeur artistique du festival a ajouté que 25 nouvelles peintures murales devraient voir le jour dans les prochains jours, portant à plus de 80 le nombre de fresques murales réalisées dans la métropole économique.
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A ce titre, Mehdi Anassi, un artiste de rue, a déclaré qu'il travaillait sur deux grandes fresques murales dans le quartier de Hay Hassani. Une idée qui, selon lui, a plu aux habitants du quartier, le saluant et proposant leur aide à chaque fois qu’ils en avaient l’occasion.
Il a également ajouté que le thème de la peinture murale sur laquelle il travaille actuellement possède un caractère oriental. «Je représente une femme qui aime la musique. Pour réaliser cette fresque, j’ai choisi d’utiliser des couleurs spécifiques, et pour qu'elle soit prête, il faudra compter jusqu’à 5 jours», précise-t-il.
Le phénomène de Casamouja est né de la volonté de faire de la ville blanche une immense galerie d’art à ciel ouvert et une destination phare du street art international. Une volonté qui est partie intégrante de la démarche d’attractivité Wecasablanca déployée avec grand succès depuis quelques années.