Vidéo. FIAV: les artistes québécois à l'honneur à la faculté des lettres de Ben M’sik

Pour la 27e édition de la FIAV, les artistes québécois envahissent la faculté des lettres de Ben M’sik.

Pour la 27e édition de la FIAV, les artistes québécois envahissent la faculté des lettres de Ben M’sik. . khalil Essalak / Le360

Le 26/11/2021 à 08h28

VidéoDans le cadre de la 27e édition du festival international d’art vidéo de Casablanca (FIAV), consacrant le Québec, des artistes québécois ont envahit la faculté des lettres et sciences humaines de Ben M’sik. Plusieurs installations d’art numérique sont présentées aux festivaliers et aux étudiants. Le360 vous y emmène.

Placée sous le thème «Corps en immersion Focus-Québec», la 27e édition du festival international d’art vidéo (FIAV) bénéficie d’une programmation riche et variée avec workshops, masters class, colloques et conférence, mais aussi spectacles, performances et installations artistiques.

A la faculté des lettres et sciences humaines, les artistes québécois ont pris leurs quartiers. Quatre installations artistiques sont présentées dans les salles de classe de l’université.

Ces œuvres mêlant nouvelles technologies, projections vidéo et expériences sonores amènent le spectateur à vivre une expérience unique et certaines d’entres elles lui propose même à y prendre part.

Dans SOLOS Prêt-à-porter de Karine Ledoyen, les mains des festivaliers deviennent des écrans de projection. Dans l’œuvre présentée par l’artiste Fannie Giguère, Le navire qui mène au ciel, les festivaliers sont invités à faire de la balançoire, cette action animant la vidéo projetée en face. 

Deux autres installations sont présentées au public, CHŒUR(S) de Simon Dumas et Les traces laissées sur le sable de Pascale LeBlanc-Lavigne. Ces deux installations laissent le champ libre aux spectateurs pour se déplacer autour des œuvres qui font appellent à la programmation et à la robotique.

«Je réalise des sculptures cinétiques, donc en mouvement, et sonores. Habituellement j’assemble des matériaux industriels de manière désinvoltes, puis j’intègre un moteur avec la programmation pour faire des mouvements qui vont être maladroits et au fil du temps mes machines tendent à s’autodétruire. A Casablanca, je présente une adaptation d’un projet que j’ai réalisé sur une plage. J’ai réalisé créé plusieurs machines qui pouvaient se déplacer de manière aléatoires sur une plage et qui pouvaient se rentrer dedans les unes les autres et s’autodétruire, puis au fil du temps, elles laissaient des traces de leurs déplacements sur le sable», explique Pascale LeBlanc-Lavigne.

Autre expérience à vivre à la faculté des lettres et des sciences humaines, la réalité virtuelle augmentée. Une dizaine d’œuvres allant de la fiction au documentaire en passant par des expériences immersives sont disponibles.

En plus de la faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M’Sik, l’école des beaux-arts de Casablanca accueille elle aussi des installations artistiques: Marinade de Pierre-Olivier DÉRY et Gabrielle Turbide, LEAVE ME A MESSAGE de Kamel Ghabteet, Corps réel / Corps virtuel, Art & VR Gallery 2020 de Judith Guez.

Le festival international d’art vidéo se poursuit dans la capitale économique jusqu’au 27 novembre. Deux moments forts marqueront la cérémonie de clôture: le spectacle de théâtre et danse en 3D intitulé Basma et Borqa, à 18h00 au complexe culturel Moulay Rachid de Casablanca, ainsi qu’un mapping sur la façade de la gare Casa voyageurs à 20h00.

Par Mehdi Heurteloup et Khalil Essalak
Le 26/11/2021 à 08h28