«Ce roman part d’un fait divers qui s’est déroulé il y a très longtemps à Tanger. Le roman commence d’abord par l’état de la famille, le père et la mère qui ont vieilli dans une haine mutuelle, la culpabilité, parce que leur fille, il y a très longtemps, avait été abusée par un pédocriminel...»
C’est dans ces termes que Tahar Ben Jelloun a résumé, devant un public attentif réuni hier après-midi, vendredi 19 mars 2021 dans une librairie de Casablanca, l’intrigue de son dernier roman, Le Miel et l’amertume, qui vient de paraître chez Gallimard.
Alors que l'ouvrage se trouve désormais sur les étals des bonnes librairies du Maroc, l'écrivain, auquel le Maroc manquait, s'est enfin rendu dans son pays natal pour le présenter à ses lecteurs.
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L'écrivain, Prix Goncourt, en 1987, pour La Nuit Sacrée (paru aux éditions du Seuil, cette année-là) prévoit aussi de faire une tournée dans plusieurs établissements scolaires, cette fois-ci autour d'un essai, La Philo Expliquée aux enfants (toujours chez Gallimard, paru en 2020, dans la collection Jeunesse), qu'il a dédié à un jeune public et qu'il a écrit dans la lignée d'un de ses immenses best-sellers, Le Racisme Expliqué à ma fille.
Pour Le360, qui accueille chaque lundi ses chroniques, Tahar Ben Jelloun parle de ce tout dernier roman et de la nécessité absolue de la culture, en cette époque troublée, marquée par la pandémie et par les restrictions dues aux mesures qu'impose la crise sanitaire.