À l’occasion des vacances de fin d’année 2023, ce musée ne désemplit pas de visiteurs nationaux et étrangers pour livrer la beauté des objets exposés dans ses deux pavillons. L’un est dédié aux expositions de peinture de courte durée, tandis que le second est réservé aux évènements qui s’installent plus durablement à Dar El Bacha.
Actuellement, le premier pavillon abrite les formidables tableaux de peinture de la défunte Fatna Gbouri, alors que l’autre partie du musée expose une collection d’objets liés à la boiserie traditionnelle marocaine, avec ses différentes portes et fenêtres, les outils de menuiserie ainsi que des sculptures de plafond, a indiqué, pour Le360, la conservatrice du musée Dar El Bacha, Salima Aït M’Barak.
Fatna Gbouri, dont les galeries ne désemplissent pas de l’afflux des touristes, est une artiste très cotée aujourd’hui. Elle est née en 1924 à Tnine Gharbia, près de Safi, et n’a commencé à peindre qu’en 1982, à l’âge de 58 ans.
«Elle s’est évadée dans la peinture durant 30 ans pour nous offrir une collection spectaculaire, représentant sa vision du Maroc et de la culture populaire traditionnelle marocaine», souligne une documentation.
Quant à Dar El Bacha, où l’on peut admirer ces œuvres picturales, il s’agit d’une ancienne demeure seigneuriale construite en 1910. Le bâtiment a longtemps constitué en la résidence de Thami El Glaoui, nommé pacha de Marrakech par le sultan Moulay Youssef en 1912. Rénové par la FNM et ouvert en 2017, Dar El Bacha est un musée qui représente un bel exemple de l’architecture marocaine traditionnelle, avec ses fontaines et ses orangers dans la cour centrale, ses salons traditionnels disposés tout autour et son hammam. Il est situé en pleine médina de la ville ocre.