Mardi 7 novembre, théâtre du Studio des arts vivants de Casablanca. Il est 19h30, la troupe éclectique et métissée du célèbre Ballet de Milan monte sur scène pour présenter le spectacle de danse «Viva Verdi», sur les compositions du virtuose italien Giuseppe Verdi, décédé en 1901 à Milan.
En toute première partie, de ce spectacle en deux actes, présenté le 4 novembre au théâtre Mohammed V de Rabat avant de conquérir les spectateurs de Casablanca, l’auditoire découvre le Triomphe d’Aïda. Les treize danseurs, habillés de tenues tribales, plantent le décor: «Viva Verdi» est un spectacle de danse qui jongle de manière aussi habile que subtile entre l’académisme de la danse classique et la créativité débridée de la danse contemporaine.
Un beau mélange où l’agilité et la rigueur sont de mise. «Les spectacles du Ballet de Milan plaisent à toutes les générations, car on est constamment à la recherche de nouveaux mouvements contemporains pour les adosser à la base plastique académique qui reste en vigueur», confie Carlo Pesta, président et directeur artistique du Ballet de Milan dans une déclaration pour Le360.
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Sur des musiques de Verdi composées spécialement pour la danse et interprétées à l’occasion en collaboration avec l’Orchestre philharmonique du Maroc, le Ballet de Milan a offert un spectacle de toute beauté. L’émotion était palpable. Non habitués aux planches du Studio des arts vivants, les danseurs ont tout de même réussi à braver leur stress.
«Aujourd’hui plus que jamais, alors que nous traversons une période particulière sur le plan politique, l’art est le seul vecteur qui peut unir les pays», déclare à son tour Carmella Callea, directrice du Centre culturel italien de Rabat, faisant allusion, on l’a bien compris, au conflit dans la bande de Gaza.