Cité par le quotidien Libération dans sa livraison de lundi 13 janvier, Abdelkader Amara affirme que le projet de voie express entre Tiznit et Dakhla, lancé par le souverain, sera bel et bien réalisé. Et dans les temps. Couvrant quelque 1.055 kilomètres pour un investissement global de l’ordre de 10 milliards de dirhams, ce projet titanesque sera inauguré fin 2021, assure le ministre de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau.
C’est, en effet, le délai prévu par la convention de partenariat signée en 2015 devant le roi Mohammed VI. "Que ce soit le dédoublement de la route nationale No 1 entre Tiznit et Laâyoune ou l'élargissement de la voie entre Laâyoune et Dakhla, tous les travaux relatif à ce projet ont été lancés", a affirmé le ministre suite à une visite d’inspection de l'état d'avancement desdits travaux à Laâyoune et Tarfaya, plus précisément du deuxième lot de la section Laâyoune-Tarfaya, sur une longueur de 57 km, y compris des aménagements des bretelles d'entrée Nord et Sud de la ville de Tarfaya, pour un coût de 284,5 millions de dirhams. Les travaux de ce lot ont atteint un taux d'avancement global de 60%.
Le ministre s'est également rendu sur le site du 2ème lot de la section Tarfaya-Oued El Waar qui s'étend sur 40 km, pour un coût de 212 millions de dirhams. Les travaux de ce lot, qui ont démarré le 15 octobre 2018 pour un délai d'exécution de 24 mois, ont atteint un taux d'avancement global de 35%.
Les marchés des 15 sections de ce projet "stratégique" ont été attribués et les travaux des ouvrages d'art sont en train d'être lancés. Le ministre s'est dit "très ferme" sur le respect, par les entreprises attributaires des marchés, des délais de mise en oeuvre de ce chantier. "On peut comprendre certaines contraintes liées aux travaux de transfert des branchements d'eau et d'électricité ou aux procédures d'expropriation, mais les entreprises qui ne respectent pas les cahiers des charges et accusent de grands retards verront leurs contrats résiliés", a-t-il dit.