À Agadir, les agriculteurs manifestent contre la suspension des exportations de la tomate

Les agriculteurs du Souss manifestent contre la suspension des exportations de la tomate

Le 21/03/2023 à 15h04

VidéoLes agriculteurs producteurs de tomate dans le Souss sont en colère contre la décision de suspendre les exportations. Voici leurs arguments dans ce reportage réalisé sur place.

Des dizaines d’agriculteurs, producteurs-exportateurs de légumes et de fruits dans le Souss, se sont donné rendez-vous dans la soirée du lundi 20 mars à la Chambre d’agriculture pour protester contre la suspension des exportations de la tomate, entrée en vigueur samedi dernier.

Selon Abdelaziz Maânaoui, président de l’Association Chtouka des producteurs agricoles, les organisations professionnelles concernées avaient tenu une longue réunion avec le ministre de l’Agriculture.

Notre interlocuteur précise qu’il était question, lors de ladite réunion, d’arrêter un plan pour les exportations de la tomate et, en même temps, un autre plan pour garantir l’approvisionnement des marchés locaux.

Une commission a été mise en place incluant les services du ministère, la Chambre d’agriculture et les associations professionnelles.

Abdelaziz Maânaoui explique que cette commission a tenu deux premières réunions qu’il qualifie de «fructueuses» avant que les associations professionnelles ne soient exclues du dialogue.

Où se situe le problème alors? Les producteurs répondent qu’ils s’étaient engagés à parvenir à un équilibre entre les exportations et les besoins des marchés nationaux de manière à préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Sauf que, affirment-ils, le prix de vente a fini par devenir inférieur aux coûts de la production, ce qui leur a occasionné de sérieuses pertes.

En conséquence, lors des derniers jours, le rythme de la production a connu une baisse significative. Et pour ne rien arranger à la situation, un virus, qualifié de «fatal» par les professionnels est venu compliquer la donne en occasionnant d’importants dégâts dans plusieurs exploitations.

De ce fait, les agriculteurs exigent la reprise des exportations pour colmater la brèche et préserver des milliers d’emplois.

«Nous sommes à la veille du Ramadan, un mois où il y a généralement une grande demande pour la tomate de la part des familles marocaines. Notre premier devoir est d’approvisionner le marché intérieur en produits de base. En même temps, nous essayons de préserver nos acquis avec nos clients dans les pays vers lesquels nous exportons», affirme Youssef El Jabha, président de la Chambre d’agriculture de Souss-Massa, qui se dit solidaire des protestations des producteurs-exportateurs.

Par M'hand Oubarka
Le 21/03/2023 à 15h04

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قتلكم الجشع الله يعطيكم الجفاف انتم لستم مواطنين احرار زريعت رئيس الحكومة

Le Marocain d'abord! Les nappes phréatiques que vous avez épuisées appartiennent à tous les Marocains ! L'usine de dessalement d'eau a vu le jour grâce à l'état marocain. Priorité aux Marocains pour un prix raisonnable...l'étranger passe après !

Oui mais il veut penser à l,agricultures. Il ne peut vendre à perte La solution. C est importer le carburant russe et baisser les impôts

Plusieurs fois par le passé, il y a eu des sécheresses importantes alors qu'il y avait moins de barrages et pourtant on a jamais vu une flambée des prix des fruits et légumes comme celle que traverse le Maroc depuis plusieurs mois. Le Maroc est un grand producteur de fruit et légumes et produit aussi les engrais alors d'ou vient l'origine du problème? Les prix à la pompe bien qu'ils soient élevés malgré la baisse des cours mondiaux n'expliquent pas à eux seul le cours élevé des denrées alimentaires. Par contre certains pays comme l'Angleterre et d'autres ont fait le forcing pour que le Maroc augmente ses exportations de fruit et légumes pour soulager leur population de la hausse des prix mais cette politique a été au détriment des ménages marocains.

Moroccan first !

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