A Casablanca, au niveau du boulevard Mohammed VI, non loin de son intersection avec le boulevard Al Moukawama, se dresse «un vrai souk» de parasols où opèrent plusieurs ateliers qui font aussi office de showrooms, constate La Vie Eco dans sa livraison hebdomadaire. Ici, les magasins-ateliers n’acceptent que des commandes dépassant les 100 unités.
Pour les parasols à usage personnel, des fabricants-commerçants attendent leurs clients. Si leur nombre se comptait sur les doigts de la main dans les années 1980-1990, ils sont désormais des dizaines. Les uns fabriquent, certains vendent des matériaux de fabrication, quand d’autres commercialisent les produits finis. Un «vrai souk».
«Ici, on joue la complémentarité. C’est la raison pour laquelle on voit ce condensé d’adresses dans le même périmètre», explique un employé dans les colonnes de l’hebdomadaire qui consacre, cette semaine, un reportage dédié au business des parasols. Pour La Vie Éco, il s’agit d’un secteur d’assemblage avec seulement vingt entreprises dûment répertoriées.
La raison? Selon un commerçant, pratiquement toutes les composantes des parasols sont importées, en particulier d’Espagne, de France, de Turquie, voire de Chine. A en croire le directeur d’une entreprise de la place, les marchés sont volatiles, beaucoup plus à la hausse qu’à la baisse, sans oublier les droits de douane qui pèsent sur la facture.
Les prix varient donc et correspondent à toutes les bourses. Selon les moyens du client, un parasol peut aller de 120 dirhams à 800 dirhams. D’autres parasols dépassent cette fourchette, quand ils sont vendus en ligne ou dans les grandes surfaces. Cela s’explique, selon les professionnels, par la qualité des matières premières utilisées.