A en croire Al Massae, dans son édition du week-end 4-5 avril, la Cour des comptes aurait confirmé les données publiées auparavant par le journal sur les dysfonctionnements et le non respect des normes d'hygiène dans les abattoirs de la métropole. Dans son rapport annuel, l’institution de Driss Jettou a relevé que les normes d’abattage «ne sont pas respectées dans ces abattoirs où règne l’anarchie».
Le journal fait remarquer, en outre, que le document fait l'impasse sur la question des viandes portant des estampilles sanitaires bien qu’elles soient abattues dans des conditions non agréées. Et le quotidien de s’étonner que la Cour des comptes a de même noté l’absence des conditions optimales du contrôle vétérinaire qui ne dispose que d’un local exigu et inadapté.
Dans la même veine, les magistrats de la Cour des comptes ont révélé des irrégularités au niveau de la gestion des abattoirs, notamment l’exploitation de la salle de découpage des viandes par la société «ALIVE», en l’absence de toute convention définissant la relation contractuelle qui la lie aux abattoirs. A en croire la publication, la société «ALIVE» a réalisé un chiffre d’affaires de 17,77 millions de dirhams à travers des activités non mentionnées dans la gestion déléguée, telles que la vente de viande hachée, de viandes coupées en morceaux et de saucisses.