Depuis 2014, environ 600 dossiers de constitution illégale d’avoirs à l’étranger ont été examinés, a affirmé Hassan Boulaknadal, directeur de l’Office des changes, dans un entretien publié par L’Economiste dans son édition de ce mardi 2 janvier 2019. Les contrevenants ont été sanctionnés pécuniairement et les récalcitrants ont vu leur dossier transmis à la justice, a-t-il ajouté. En plus des sanctions pécuniaires, renchérit Boulaknadel, ils encourent le risque de peines de prison.
Dans son dernier bulletin statistique, le Conseil régional du notariat espagnol fait état de 3.662 biens meubles achetés dans la péninsule ibérique par des Marocains au cours du premier semestre 2018, dont 3.555 par des Marocains résidents en Espagne, en hausse de 28% en glissement annuel.
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L’acquisition par des personnes qui résident au Maroc, de biens immeubles à l’étranger, sans l’accord préalable de l’Office des changes, constitue une infraction. Les contrevenants risquent des amendes qui peuvent atteindre jusqu'à six fois la valeur de l’avoir constitué.