La Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME) dément tout accord avec Maghreb Steel au sujet des mesures de sauvegarde, comme l’aurait affirmé le directeur général de cette dernière, Hatim Senhaji, lors d’une conférence de presse, tenue le 24 septembre dernier: «ces allégations relèvent clairement de l’affabulation», souligne la FIMME dans un communiqué.
Pour rappel, le ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie Numérique a publié la semaine dernière deux avis annonçant l’instauration de mesures de sauvegarde provisoires sur les importations de l’acier laminé à chaud et celles des tubes, avec application d’un droit additionnel ad valorem de 25%.
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«Notre fédération a toujours insisté sur la préservation des équilibres et la recherche de solutions viables pour la protection des IMME dans leur globalité, en s’insurgeant contre toute forme de protectionnisme qui nuirait à une grande partie de nos industriels», poursuit la même source.
Selon la FIMME, l’impact économique et les effets directs «ravageurs» engendrés par ces mesures protectionnistes imposées «desserviront inévitablement l’ensemble du secteur et anéantiront la compétitivité de plusieurs filières qui viennent en aval de Maghreb Steel».
Dans son communiqué, la FIMME regrette que «la décision prise par le ministère, pourtant alerté sur la gravité des conséquences de cette vague protectionniste qui se renouvelle, n’a pas pris en considération la position de la majorité des professionnels, position d’ailleurs étayée à chaque fois par des propos et argumentaires rationnels et réalistes».