Les lots de la deuxième tranche de l’aéropôle Casablanca-Mohammed V sont en phase d’être lancés. Dans son édition du jour, L’Economiste révèle que l’Office national des aéroports (ONDA) s’apprête à lancer une série d’appels d’offres internationaux pour l’attribution de cette réserve foncière qui équivaut à 20 ha. Cette tranche vient s’ajouter aux 200 ha de la première phase d’un projet qui vise l’industrie aéronautique, en particulier les entreprises spécialisées dans les services aéronautiques.
Pour l’accompagner, ONDA a recours au cabinet international spécialisé en stratégie et banque d’affaires, White Stone. Justement, le conseiller recommande de développer un centre de vie économiquement viable pour toutes les parties, avec à la fois de l’hôtellerie et un centre commercial doté d’espaces de restauration et de bureaux. Il faudra ainsi investir dans la réalisation de ces trois catégories de projets. Une longue expérience et des références de renom sont des atouts pour les soumissionnaires. Une fois sélectionnés, les prestataires disposeront de lots de terrain d’une surface minimale de 1.500 m2 en location longue durée à des conditions «incitatives».
Outre cet avantage qui évite aux promoteurs immobiliers l’acquisition du foncier, l’aéropôle de Casablanca-Mohammed V permet l’intermodalité des transports aérien, routier et ferroviaire, entre autres. Il est également question de la construction d’une nouvelle gare à Nouaceur. «Il faut également signaler la proximité des centres de formation dans l’aéronautique, de l’aéroport, la disponibilité de la main-d’œuvre, d’unités hôtelières…». Selon le quotidien, cette seconde tranche permettrait de générer entre 2.000 et 3.000 nouveaux emplois, sans oublier l’impact sur toute la région.