«Le procureur a décidé de lever les charges et de classer l’affaire après avoir examiné les preuves et les arguments techniques et scientifiques présentés par la défense d’OCP Kenya. Aucun arrangement n’a été négocié à ce sujet», apprend Le360 auprès d’une source proche du dossier.
Cité par la presse kenyane, Alexander Muteti, directeur-adjoint du parquet, aurait affirmé que le classement de cette affaire fait suite à «un arrangement conclu l’issue d’une procédure de négociation de plaidoyer».
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Le Procureur général, Noordin Haji, toujours selon les médias kenyans, aurait conditionné la libération de cette cargaison au retrait de la demande déposée par OCP Kenya portant sur l’analyse de nouveaux échantillons.
En juin 2018, les autorités kényanes avaient procédé à la prise d’échantillons et à leur analyse. Suite à cela, elles avaient affirmé qu’il "y avait une forte présence de mercure". La défense du groupe OCP a toujours contesté la légalité de ces tests car ils avaient été menés en l’absence de représentants de sa filiale, ce qui constitue une violation des droits de la défense.
L’avocat de l'OCP n’a eu de cesse de demander à ce que de nouveaux échantillons et analyses soient effectués, en présence de responsables de l’entreprise. Demandes auxquelles les autorités kenyanes se sont fermement opposées.