Le bulletin d’information parisien indique que l’enquête de l’Autorité marocaine du marché des capitaux, intervient «après le départ de l’ex-directeur général d’Alliances, Ahmed Ammor, en décembre». Ce dernier, renchérit la même source, aurait «jeté l’éponge» après que le président Alami Lazrak se soit opposé au renflouement des caisses à l’aide des comptes courants d’associés. Une opération qui, selon Maghreb Confidentiel, aurait pu diluer la part de l’actionnaire de référence dans le capital.
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Les rumeurs qui ont circulé, ces deux derniers mois au sujet du promoteur immobilier donnent à penser qu’un différend avec son président serait à l’origine du départ de Ammor. Contacté par Le360, l’ex-directeur général rejette toutes ces rumeurs et affirme avoir quitté le groupe en très bons termes avec son président.
«J’avais un mandat de deux ans que j’ai prorogé d’une année, le temps de boucler les objectifs qui m’ont été assignés. Il n’y a aucun problème de ce côté-là», a-t-il ajouté.
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Interrogé sur l’enquête de l’AMMC, Ammor affirme: «je suis à l’étranger. Je ne suis pas au courant de tout cela», nous a-t-il répondu, en s’abstenant de faire le moindre commentaire sur le plan de restructuration du groupe immobilier.
« J’avais une responsabilité que j’ai pleinement assumée. J’ai présenté les résultats de façon régulière. Tous les engagements ont été atteints. Aujourd’hui, je ne suis plus placé pour continuer à parler sur le groupe, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle», tient à préciser l’ex-DG du groupe Alliances.