Les banques ne peuvent pas se permettre le luxe d’ajouter 24 heures aux deux jours fériés prévus par la législation, confie le dirigeant d’une banque de la place, interrogé par Le360.
«Nous devons servir en continu notre clientèle. Nous avons aussi des opérations et des relations avec nos partenaires internationaux», explique notre interlocuteur, qui indique comme autre argument la nécessité d’alimenter en permanence les Guichets automatiques bancaires (GAB).
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La pénurie de cash qu’a connu le Maroc en août 2018 est toujours dans les mémoires. La plupart des GAB des banques avaient été mis à sec sous l’effet d’une forte demande de cash pour l’achat du mouton de l’Aïd, coïncidant avec un calendrier chargé de fêtes religieuses et nationales. Les agences des banques sont restées fermées durant six jours, week-end inclus.
Lundi 3 juin, quelques heures après la sortie du communiqué du ministère de la Réforme de l'administration et de la fonction publique annonçant le prolongement des vacances de l’Aïd dans le public, un groupe restreint d'employés de banques a lancé une pétition demandant au Groupement professionnel des banques du Maroc de les autoriser à "faire le pont", ce vendredi 7 juin, à l’occasion de l’Aïd Al-Fitre. A l'heure où nous mettions en ligne, leur appel a été suivi par 192 salariés du secteur bancaire.
