Après la mise sur pied de la Commission du conseil agricole en décembre dernier, le ministère de l’Agriculture a respecté les délais fixés par son plan d’action ainsi que les objectifs de la loi 62-12, nous apprend Les Eco de ce mardi 7 juillet. Le quotidien précise que les questions concernant la représentation de l’Etat et des professionnels au sein de la commission nationale, le mode de fonctionnement de cette nouvelle structure et les procédures à suivre pour l’octroi de l’agrément ont été clarifiées pour les opérateurs. Ainsi, les sept décrets d’application, très attendus pour l’activation des missions des conseillers agricoles, sont désormais effectifs depuis le début du mois de juillet. Ces sept décrets renvoient successivement au statut type de l’Association professionnelle des conseillers, à la fédération professionnelle nationale qui sera formée, ainsi qu’aux conditions d’octroi des autorisations d’exercer pour les personnes physiques et les bureaux de conseil.
Soulignons que la nouvelle réglementation fixe aussi les modèles des CV et des déclarations sur l’honneur qui seront demandés aux personnes désirant se spécialiser dans ce créneau crucial du Plan Maroc Vert. Il faut savoir que la représentation des conseillers au sein de la Commission nationale du conseil agricole sera assurée via la nomination de trois membres. Le journal précise que le département de tutelle a établi une liste constituée des exportateurs de fruits et légumes, des producteurs de viande rouge et des conseillers représentant le secteur des céréales. Les futurs conseillers seront choisis parmi les lauréats des établissements d’enseignement et de formation agricole du Maroc. Les professionnels seront amenés, dans un deuxième temps, après l’activation de la nouvelle réglementation, à donner leur avis sur le programme de formation pour l’obtention des attestations de qualification à l’exercice de conseiller agricole, sans oublier la mise en place d’un modèle de registre des prestations.
De même, les conseillers devront orienter les agriculteurs sur les modes de gestion des plantations et la création des instances de représentation des agriculteurs, comme ils seront dans l’obligation de tenir un registre retraçant l’impact des interventions du conseiller sur le rendement des agriculteurs. Les Eco souligne aussi que l’Etat compte, dans un premier temps, doter le secteur agricole de conseillers expérimentés, qualifiés et couvrant les domaines techniques de l’entreprise agricole et des projets de développement du Plan Maroc Vert.