Aquaculture: enfin un décollage de la filière?

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Revue de presseKiosque360. Malgré le potentiel aquacole du Maroc, estimé à 380.000 tonnes par l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture, la filière peine à trouver le chemin du développement. Pour inverser la courbe, l’ANDA poursuit ses projets structurants.

Le 20/02/2018 à 23h09

La filière aquacole reprend du souffle, nous apprend L’Economiste dans sa livraison du mercredi 21 février. Et d'ajouter qu’après avoir piétiné pendant des années, le plan d’aménagement aquacole semble prendre une nouvelle envergure. Force est de constater que les opportunités offertes par cette filière sont importantes, le potentiel aquacole du Maroc étant évalué à 380.000 tonnes par l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA). Selon le quotidien, la production annuelle en 2017 n’aurait pas dépassé les 500 tonnes, alors que l’objectif à l’horizon 2020 est d’atteindre 200.000 tonnes, ce qui devrait permettre une augmentation des exportations halieutiques de 1,2 à 3,1 milliards de dirhams.

Pour atteindre ces objectifs, l’ANDA se mobilise. Ainsi, l’agence met à la disposition des professionnels du secteur une équipe de spécialistes multidisciplinaires qui les accompagnent au quotidien, tout au long du processus de montage de leurs projets.De même, une assistance est assurée pour toutes les démarches administratives nécessaires à l’autorisation d’exercer. L’Economiste souligne que les professionnels ont d'ailleurs bien envie d’y croire.

Notons que plusieurs incitations ont été mises en place, au niveau de la filière, pour encourager les investisseurs. Le journal estime que, pour réussir le pari aquacole, les pouvoirs publics doivent aussi mouiller le maillot. Ils sont ainsi attendus sur l’accompagnement technique, scientifique et financier, en vue de dépasser les contraintes qui ont retardé le développement du secteur et de construire une filière intégrée capable d’attirer les investisseurs.

Pour cela, il sera nécessaire de mettre en place des circuits de commercialisation, de promotion, de labellisation… L’Economiste précise que les autorités doivent aussi procéder à une surveillance sanitaire sans faille des poissons et techniques d’élevage, de même qu'elles doivent faciliter l’affectation des sites aux investisseurs. La formation ne devrait pas non plus être délaissée. Ainsi, les universités et autres instituts de recherche sont à mettre à contribution sur ce volet, en vue de former un personnel qualifié. Rappelons que, depuis 2013, l’ANDA a lancé 5 plans d’aménagement aquacole, dont trois sont achevés.

Par Ismail Benbaba
Le 20/02/2018 à 23h09