L’appétit des investisseurs pour les provinces du sud du Royaume n’est plus à démontrer. Cette fois-ci, c’est le secteur de l’aquaculture qui les séduit. Aujourd’hui Le Maroc, qui revient sur le sujet dans sa publication du 15 novembre, nous apprend que 1.350 ha répartis en sept espaces seront ouverts aux investisseurs aquacoles dans les régions Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Sakia El Hamra.
«Dans le cadre de la concrétisation de la stratégie Halieutis, l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) œuvre à la réalisation de plusieurs actions structurantes en vue de mettre en place les préalables nécessaires au développement durable de l’aquaculture au Maroc», rappelle le quotidien. Pour rappel, dans sa feuille de route, l’ANDA a priorisé l’élaboration des Plans d’aménagement aquacole (PAA) visant l’identification des espaces maritimes propices à l’aquaculture en confrontant un ensemble de critères de faisabilité environnementaux, techniques et socio-économiques.
«Concernant les espaces à terre favorables à l’aquaculture marine, la collecte et l’analyse des données nécessaires à leur sélection pour abriter des types d’élevages particuliers et diversifiés nécessitent un temps considérable et des missions d’expertise spécifiques non prévues initialement dans les études desdits PAA», note-t-on.
Aujourd’hui Le Maroc révèle ainsi que compte tenu de l’intérêt croissant des investisseurs pour la réalisation de projets d’aquaculture marine sur des espaces terrestres, notamment au niveau de la zone sud du Royaume, l’ANDA a réalisé une étude préliminaire visant la délimitation des périmètres se prêtant à cette activité dans la zone sud.
Dans le détail, cette étude a pris en considération essentiellement la topographie des terrains, leur état d’occupation et accessibilité, ainsi que leurs statuts fonciers. Aujourd’hui Le Maroc assure ainsi que l’ANDA a lancé récemment un appel d’offres pour l’évaluation technicoéconomique de l’aptitude des espaces terrestres littoraux à abriter des projets d’aquaculture marine dans les régions de Guelmim-Oued Noun et de Laâyoune-Sakia El Hamra, en lot unique.
La même source précise qu’il s’agit d’offrir aux investisseurs des propositions d’espaces pouvant abriter des activités d’aquaculture marine à terre de différents types et de tailles variées, orienter ceux-ci vers les espèces aquacoles potentielles et leurs technologies d’élevage appropriées et offrir des modèles de projets d’aquaculture à terre techniquement et économiquement viables.