Au cours de son intervention à Casablanca, le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Benchaaboun, a rappelé l’entrée en vigueur en 2020 du régime de couverture contre les conséquences d’événements catastrophiques, régi par la loi n°110-14, qui permet aujourd’hui de couvrir la population contre certains risques catastrophiques, comme les tremblements de terre et les inondations. «Nous travaillons déjà sur l’extension de ce régime pour couvrir la population contre les pandémies ou d’autres risques émergents comme les cyber-risques ou les risques induits par le changement climatique comme la sécheresse», a ensuite révélé le ministre.
Le Rendez-vous de Casablanca de l’assurance, qui en est à sa 7e édition cette année, se tient depuis ce 31 mars et poursuivra ses travaux jusqu'à demain, 1er avril 2021, sous le thème de l'«Inclusion en assurance et [de la] résilience aux pandémies».
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Mohamed Benchaaboun a expliqué, lors de son allocution d'ouverture, que la pandémie a démontré qu’il n'était plus permis de négliger les risques, parce que la probabilité de leur survenance est faible, ou que la priorité soit accordée au développement économique, sans tenir compte de sa durabilité.
Dans cette même allocution, le ministre a aussi affirmé que «les dégâts causés de manière directe et indirecte par les catastrophes climatiques sont très coûteux et doivent être intégrés dans notre modèle de développement. Une réflexion est en cours au niveau du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration pour la mise en place de nouveaux régimes de couvertures contre les risques émergents, comme les pandémies, les cyber-risques et la sécheresse».