Automobile: au premier trimestre de 2021, les exportations ont enregistré une belle performance

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Revue de presseKiosque360. Après une crise inédite engendrée par la pandémie du Covid-19, le secteur de l’automobile voit ses exportations s’accélérer, enregistrant une croissance de 38,9% à fin mars 2021, d’après les statistiques de l’Office des changes. Explications.

Le 25/05/2021 à 19h02

En 2021, les exportations du secteur automobile reprennent des couleurs, comme le démontrent les statistiques de l’Office des changes. En effet, à fin mars 2021, elles avoisinent les 22,602 milliards DH contre 16,274 milliards à la même période un an plus tôt, soit +38,9%, comme l'indique Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 26 mai.

Dans le détails, les exportations du segment «Construction» sont en hausse de 51,9% à fin mars 2021 (soit 9,18 milliards DH), ceux du «Câblage» de 23,4% (7,6 milliards DH) et ceux du segment «Intérieur véhicules et sièges» de 24,9% (2,3 milliards DH). Pour le journal, cette dynamique confirme le pari gagnant du Maroc, qui mise à la fois sur l’industrie automobile comme secteur référent des nouveaux métiers mondiaux, créateurs d’emplois et de richesse, ainsi que sur la mise en place d’écosystèmes.

Dans son analyse «Automobile: Une filière stratégique leader du secteur en Afrique», dont fait référence le quotidien, le think thank marocain Policy Center for the New South explique notamment qu’«avec l’implantation de Renault Melloussa, la part des assemblages et constructions automobiles va augmenter de façon significative, passant de 12% en 2011 à 47% en 2018. Ce changement opéré dans la structure des exportations va permettre d’atteindre, en 2018, un taux de couverture des échanges de biens automobiles de toute nature de 72%».

Une belle dynamique du secteur qui se traduit aussi, d’après le quotidien, par le choix de plusieurs entreprises de renforcer en 2021 leur production au Maroc à l’instar de Clayens NP Morocco à travers l’extension de son unité industrielle à Mohammedia, spécialisée dans la production des pièces métalliques de précision (73 millions de dirhams investis), ou encore de Stellantis (ex-PSA) et du Centre technique des industries des équipements pour véhicules (Cetiev), qui ont lancé un nouveau site, «Cetiev 2.0».

Par Fayçal Ismaili
Le 25/05/2021 à 19h02

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Ce qu’il faut voir c’est la progression (ou régression) par rapport à 2019 et non 2020 , puisque cette dernière était une année blanche... d’autre part , quelle est le potentiel de cette industrie automobile en terme de véhicule électrique, en 2030 le moteur thermique sera interdit en Europe ... 2030 c’est déjà demain...

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