Automobile: la grande déferlante des petites entreprises étrangères au Maroc

Une ligne de production de câblage électrique de l'usine du groupe Sumitomo à Ain Harrouda, près de Casablanca.

Une ligne de production de câblage électrique de l'usine du groupe Sumitomo à Ain Harrouda, près de Casablanca. . Le360

Revue de presseKiosque360. Dans le secteur automobile, le phénomène le plus important est l’arrivée des ETI (entreprises de taille intermédiaire) spécialisées dans les composants automobiles, suite à l’installation des groupes français au Maroc. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 13/10/2022 à 20h56

Dans la cartographie sectorielle des IDE, la «revanche» de l’industrie a connu l’évolution la plus spectaculaire, avec l’automobile en pôle-position de ce changement. Si le grand public retient surtout les sites de Renault à Tanger et de Stellantis à Kénitra, le phénomène le plus important est l’arrivée des ETI (entreprises de taille intermédiaire) spécialisées dans les composants automobiles, suite à l’installation des groupes français au Maroc. «À cela, il faut ajouter l’effet de lièvre qui a poussé deux des plus grandes multinationales japonaises à miser sur le Royaume», indique Les Inspirations Eco dans une analyse de ce qui apparaît comme une nouvelle tendance.

Yazaki et Sumitomo ont fait essaimer plus d’une douzaine d’unités de fabrication de composants automobiles au Maroc, suivies depuis par des concurrents allemands. «Ces deux entreprises sont aujourd’hui les plus grands employeurs privés du Royaume. Le fait d’avoir réussi à réorienter la politique des IDE vers les entreprises de taille intermédiaire représente, sans aucun doute, la plus grande rupture de ces dix dernières années», lit-on.

La future charte de l’investissement acte cette «nouvelle» stratégie, indique le quotidien. Il n’y a pas si longtemps encore, seuls les porteurs de projets éligibles au régime conventionnel (au-delà de 100 millions de dirhams) étaient chouchoutés par les pouvoirs publics qui leur déroulaient un tapis rouge. Les promoteurs des petits et moyens projets n’avaient qu’à se «débrouiller» dans les méandres des circuits administratifs et de celles menant vers les incitations fiscales, entre autres.

A préciser qu’en 2021, les flux mondiaux d’IDE ont retrouvé leur niveau précédant la pandémie, à 1.580 milliards de dollars, soit une progression spectaculaire de 64% par rapport à 2020. Cependant, cette année ne saurait être considérée comme une année de référence en raison de la mise sous cloche des économies au plus haut de la pandémie de Covid-19.

Par Nabil Ouzzane
Le 13/10/2022 à 20h56

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Il faut taxer l 'investisseur allemand car ce n'est pas un investisseur sincere

Maintenant que les premières bases d’un production industrielle diversifiée et performante est établie au royaume, il faut penser a une politique d’écoulement de nos produits appropriée judicieuse et nos orientée depuis l’étranger.

grande déferlante, vous dites ? Et bien que ces entreprises qui seront recalées après études de leurs cahiers se reportent sur le pays d'a coté, il est beaucoup moins regardant, y a qu'a voir leur métro d'alger, un gouffre, allemands ensuite chinois puis algériens ne son arrivés à bout de cette unique ligne qu'au boute 31 ans de travaux acharnés ne parlons pas des3 autoroutes avec des aires de "repos" assez lugubres et en manque d’hygiène, toilette d'usine robinets obsolètes, espaces pas si vert qu'ils veulent le faire croire. Les marocains pourront leur faire de belles chose, des entreprises étrangères vont au Maroc et bien que celles marocaines aillent sortir ce pays d'une déformation en tout

Il faudrait surtout que ces IDE s'approvisionnent localement. On ne doit pas investir X euro/dollar pour se retrouver à devoir importer encore plus de matières etc de l'étranger ! Les devises se font rare et le seront encore plus à l'avenir!

Mohammed a raison , ces entreprises étrangères s'approvisionnent à 90 % à l'étranger et ont des ordres fermes pour ne pas travailler avec l'industrie de Casablanca tres competents, afin de ne pas transferer la source au Maroc D'ou la fuite de devises qui continuent, et malgré l'avantage fiscal aux entreprises étrangères des zones franches. Nous sommes déficitaires en devise dans tous les cas

Mais que racontez vous , même si seulement 10% de la valeur ajoutée est produite localement c'est toujours mieux que 0 et la balance commerciale s'améliore

Si ces entreprises s'installent, c'est mécaniquement qu'une part de la chaîne de valeur s'implante au Maroc, donc que les importations vont réduire. Par exemple, en simplifiant beaucoup : une usine de câblage va importer du plastique et du cuivre, alors que sans cette usine, il faudrait importer tout le faisceau de câble, donc beaucoup plus cher.

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