La nouvelle entité, de plus de 400.000 salariés, affichera un chiffre d'affaires consolidé de près de 170 milliards d'euros et des ventes annuelles de 8,7 millions de véhicules, sous les marques Fiat, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Peugeot et Vauxhall.
Ce rapprochement apportera "des capacités d'investissement renforcées pour la nouvelle entité afin de relever les défis d'une nouvelle ère de mobilité durable" et elle "génèrera des synergies en année pleine estimées à environ 3,7 milliards d'euros, sans fermeture d'usine liée à cette transaction", selon les deux partenaires.
"La réalisation de la fusion devrait intervenir sous 12 à 15 mois", précise le communiqué.
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La société mère de la nouvelle entité sera basée aux Pays-Bas mais restera cotée à Paris, Milan et New York. John Elkann, actuel président de FCA et héritier de la famille Agnelli, présidera le nouveau conseil d'administration, tandis que Carlos Tavares deviendra directeur général du groupe fusionné.
La fusion permettra des "économies liées aux technologies, aux produits et plateformes" qui "devraient représenter environ 40%" des 3,7 milliards d'euros de synergies, détaillent les deux groupes dans leur communiqué. La nouvelle entité espère aussi réaliser des économies sur les achats (effet d'échelle et alignement sur le meilleur prix, également 40% des synergies). "Les 20% restants proviendront d'autres domaines - marketing, informatique, frais généraux et logistique", selon la même source.
Ces économies doivent permettre parallèlement à la nouvelle entité "d'investir massivement dans les technologies et les services qui vont façonner la mobilité du futur, tout en répondant au défi des réglementations sur les émissions de CO2", ont souligné les deux groupes.