Le marché de gros de Casablanca, ce dimanche matin, a fait son ouverture avec des prix légèrement à la hausse par rapport à la cotation hebdomadaire. Coté à 10,50 dirhams le kilo pour le poulet de chair, celui-ci s’est vendu à 11,80 dirhams chez les grossistes. Le poulet beldi, quant à lui, a démarré sa cotation à 48,60 dirhams le kilo.
En revanche, au marché de détail Oulfa, à Casablanca, les marchands de volailles scandent des prix bien plus élevés. 13 dirhams le kilo pour le poulet “croisé”, 25 dirhams le poulet “taoussi”, 20 dirhams “le Maradonna” et jusqu’à 27,5 dirhams pour le “habachi”, soit des augmentations allant de 9% à 57%!
Le poulet “beldi”, quant à lui, est vendu à partir de 60 dirhams le kilo, avec des prix atteignant parfois 80 dirhams chez certains vendeurs.
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Mais pourquoi cette hausse vertigineuse des prix? En fait, le prix du poulet de chair, appelé ainsi parce qu’élevé pour celle-ci, a connu une dépréciation de 8,8% en comparaison avec la moyenne de 2018, selon les chiffres publiés par la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole (FISA) au Maroc.
Toujours selon la FISA, 50% des viandes consommées au Maroc sont d’origine aviaire.
Si le secteur avicole est souvent décrit comme un des secteurs économiques les plus transparents du secteur primaire, il n’en demeure pas moins l’un des plus volatiles et ce, aux frais du porte-monnaie des consommateurs marocains.