Bac 2024: des écoles privées soupçonnées d'avoir gonflé les moyennes de leurs élèves

A l’issue de la publication des résultats du baccalauréat, la fuite de certains relevés de notes sur les réseaux sociaux a jeté des soupçons sur certaines écoles privées, accusées par les internautes de gonfler les notes attribuées à leurs étudiants.

Revue de presseLa fuite de relevés de notes d’étudiants sur les réseaux sociaux relance les soupçons qui pèsent sur des écoles privées, accusées de gonfler les notes de leurs candidats en contrôle continu pour garantir leur réussite au baccalauréat. Une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 01/07/2024 à 21h45

A l’issue de la publication des résultats du baccalauréat, la fuite de certains relevés de notes sur les réseaux sociaux a jeté des soupçons sur certaines écoles privées, accusées par les internautes de gonfler les notes attribuées à leurs étudiants.

Dans son édition du 2 juillet, le quotidien Assabah constate, après avoir examiné certains relevés de notes ayant fuité sur les réseaux sociaux, «la différence flagrante entre les notes modestes obtenues dans les examens national et régional du baccalauréat et celles, excessives, relevant du contrôle continu».

Pour rappel, les notes du contrôle continu représentent 25% de la note globale au baccalauréat, le reste étant partagé entre l’examen régional (25%) et l’examen national (50%). A ce titre, note le journal, les notes du contrôle continu, attribuées par les écoles, sont décisives dans la réussite ou l’échec des étudiants.

Dans l’un des relevés examinés par le journal, un étudiant d’une école privée a eu la note de 19,27 en contrôle continu, 13,10 à l’examen régional en première année de baccalauréat et 5,3 à l’examen national.

Cette grande différence entre les notes des examens national et régional et celles du contrôle continu, constatées sur d’autres relevés de notes ayant fuité, accrédite selon le quotidien la thèse accusant certaines écoles privées de gonfler les notes de contrôle continu de leurs étudiants pour garantir leur réussite au baccalauréat.

Assabah cite un autre exemple. Il s’agit d’un étudiant qui a obtenu 3,16 à l’examen national du bac et 19,62 au contrôle continu. Le relevé de notes démontre aussi la différence entre l’évaluation des mêmes matières en examen national et en contrôle continu.

A titre d’exemple, un candidat scientifique a obtenu en contrôle continu la note de 19,5 en mathématiques, alors qu’il n’a eu que 3 à l’examen national. La même chose en physique-chimie où la différence des notes est flagrante : 0,75 en examen national, 19,5 en contrôle continu.

Par Khalil Rachdi
Le 01/07/2024 à 21h45

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Ce n'est pas nouveau. Le bac marocain avec ces notes 19,... c'est aux concours d'accès aux études supérieures que ça se corse.

A mon sens je suis convaincu que tout le système est corrupu ou en partie, le jeu du démon qui accumule les intérêts à gauche et à droite. Les heures supplém. ,l'achat aux enfants du matériel de triche voire l'insertion de l'écouteur dans l'oreille cela nous interpelle tous : Ou allons-nous avec cette extravagante jeunesse ?? Pour les écoles privées dans l'immédiat l'état et je ne dis pas l'enseignement à touts les droits d'interventions et faire des corrélations des notes obtenues aux examens nationaux et celles de l'établissement dans laquelle poursuit ses études. Je jure dans le lycée publique la corrélation( R) va tendre vers 0 alors que dans la privé parasitaire elle approche ( + 1 ). Annuler les autorisations des mafias de Chena9as.

Fermeture pure et simple de ces établissements, et interdiction à vie de leurs propriétaires d’opérer dans le domaine de l’éducation. De toutes façons, un audit de ce secteur s’impose - sans l’intervention de certains lobbys, avant que le système entier ne soit totalement corrompu; à cause de ce genre de fraude massive qui a déjà causé un niveau d’incompétence devenu flagrant dans plusieurs autres secteurs!

Des MRE m'ont rapporté que la majorité des propriétaires de ces instituassions privées appartiennent aux "élus". ... "El Ghich" les connait" et vice versa...

Comme si on venait de le découvrir. C'est une plaisanterie, le Bac au Maroc est devenu du n'importe quoi depuis très longtemps à cause ou grâce au laxisme de l'état. la seule chose qui intéresse les différents gouvernement depuis l'instauration du nouveau bac ( je pense dans les années 80 ou 90) c'est le % de réussite.

C'est une honte à tous les marocains. Rien n'empêche de donner le bac à toute personne qui a atteint un niveau de lecture spécifique. Mais faire autant de triche pour garantir une économie sous-terraine des heures supplémentaires, c'est un malheur, c'est pire que la corruption parce que ça construit des citoyens corrompus et corrupteurs. Pire: ces notes gonflées empêchent les enfants de travailler car ils croient qu'ils sont forts. Même les parents sérieux ne peuvent pas dire à l'enfant vas travailler car il a déjà un 19. C'est d'une sournoiserie inédite. C'est malheureux

C'est devenu monnaie courante, les écoles publiques non plus n'échappent pas à cette règle, pour être classées les premières dans leur région. Sans cela, le pourcentage de réussite ne dépasserait pas 30 pour cent.

Ces tricheries ne datent pas d'aujourd'hui. Elles remontent loin dans le temps. Dans le passé, intégrer Médecine dépendait uniquement de la moyenne des notes. Des élèves brillants échouent alors devant d'autres aux notes généreusement octroyées lors des pseudo-contrôles continus. Les notes obtenues à l'examen national unifié doivent être l'unique instrument pour servir à partager les élèves et à accorder du mérite aux élèves brillants.

cette pratique elle existe depuis longtemps au Maroc , Surtout le niveau des instit et des prof du Privé est trop en-dessous de la Moyenne du Public très médiocre leur niveau car le Privé il embauche que des étudiants qui ont lâché prise avec la Fac , et que le chômage les poussent à accepter n'importe quel salaire

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