Les banques offshore font les frais du rapport de l’UE sur les paradis fiscaux. Un rapport publié il y a un an et qui plaçait le Maroc dans une zone peu confortable, note La Vie Eco dans sa livraison en kiosque ce vendredi 19 octobre. Le journal en veut pour preuve la suppression, prévue dans le projet de loi de Finances (PLF) 2019, du régime fiscal de ces banques et des holdings offshore implantées à Tanger Free Zone (TFZ). Hasard du calendrier ou approche mûrement réfléchie? «Le Maroc a signé des conventions et participe à une réflexion à l’international sur le devenir de certains régimes fiscaux. Au lieu de subir, nous avons préféré anticiper», répond une source citée par l’hebdomadaire.
Il faut aussi savoir que toutes les dispositions d’ordre fiscal des banques offshore arriveront à maturité fin décembre 2018 et qu’une reconduction ne semble pas être d’actualité. Cependant, nuance le journal, il ne sera pas interdit à ces banques de continuer à exercer en mode offshore. Ces établissements perdront juste cet avantage fiscal qu’ils avaient depuis plusieurs années, si la mesure est maintenue dans le texte final du PLF 2019. Cette mesure sonnera donc la fin des régimes dérogatoires.
Soulignons que les banques offshore sont des établissements spécialisés dans le financement des opérations de commerce extérieur et des projets d’investissement des sociétés étrangères installées à TFZ.