Banques participatives: ce que l’assurance Takaful va changer

DR

Revue de presseKiosque360. Attendue par les professionnels, l’assurance Takaful fait son entrée sur le marché. Que va-t-elle apporter, quatre ans après le lancement des banques participatives ? Eléments de réponses dans cette revue de presse de l’hebdomadaire La Vie Eco.

Le 17/07/2022 à 21h36

C’est désormais officiel: plus de quatre ans après le lancement des banques participatives, l’assurance Takaful signe enfin son entrée sur le marché. Six banques participatives ont d’ailleurs déjà obtenu les agréments pour présenter les produits d’assurance Takaful, rapporte La Vie Éco dans sa livraison hebdomadaire.

Ces opérations d’assurances Takaful ont fait l’objet des agréments obtenus en début d’année auprès de l'Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS). Elles portent sur l'assurece Vie et Décès, les opérations d’assurances contre les risques d’accidents corporels, l’incendie et éléments naturels, le bris de glace et les dégâts des eaux. Ces opérations portent également sur l’investissement Takaful.

Dès le lancement de l’assurance Takaful, les clients ayant contracté des prêts immobiliers ont affiché leur intérêt d’y souscrire pour assurer leurs biens. En revanche, des récalcitrants existent, malgré la signature d’un engagement lors de la contraction du financement, stipulant la souscription à un contrat d’assurance dès son entrée en vigueur.

Malgré cette réticence, La Vie Éco rapporte que le rythme des souscriptions à l’assurance Takaful avance en conformité avec les objectifs fixés par les banques. «Dans 2 à 3 mois, nous aurons écoulé le stock à faire souscrire. Actuellement, une centaine de clients a répondu présent», annonce Youssef Baghdadi, président du directoire de Bank Assafa, dans les colonnes de La Vie Éco.

Cette situation fait dire à l’hebdomadaire que «le maillon manquant du financement participatif a été complété». En témoignent les explications de Hakim Bensaid, président de l’Association marocaine pour les professionnels de la finance participative (AMPF). «L’urgence des banques actuellement est de couvrir les financements déjà octroyés», note Bensaid.

Après cette phase, poursuit l’expert, «viendra ensuite l’étape concernant la généralisation de la couverture décès/invalidité aux personnes, sans qu’ils aient contracté au préalable un financement». A partir de là, «les banques devraient s’atteler à commercialiser l’assurance multirisque bâtiment et, en dernier lieu, l’épargne et l’investissement», conclut Bensaid.

Par Khalil Rachdi
Le 17/07/2022 à 21h36