Barrages de Drâa-Oued Noun: 93 millions de m³ d’eau captés grâce aux dernières pluies

Les dernières pluies ont permis un net renflouement des barrages du bassin hydraulique de Drâa-Oued Noun. (M.Oubarka/Le360)

Le 05/10/2024 à 13h53

VidéoLes dernières précipitations ont permis aux barrages du bassin hydraulique de Drâa-Oued Noun d’emmagasiner plus de 93 millions de mètres cubes d’eau supplémentaires entre le 23 août et le 7 septembre 2024. Les détails.

Les abondantes pluies récemment enregistrées ont permis un net renflouement des barrages du bassin hydraulique de Drâa-Oued Noun. Plus de 93 millions de mètres cubes (m³) d’eau supplémentaires ont ainsi été stockés en l’espace de deux semaines, entre le 23 août et le 7 septembre 2024.

Selon Youssef Benhamou, directeur de l’Agence du bassin hydraulique de Drâa-Oued Noun, cette manne hydrique va contribuer non seulement à sécuriser l’accès à l’eau potable pour les localités alentour, mais également à renforcer les nappes phréatiques, essentielles pour le secteur agricole local.

«Les précipitations enregistrées dans la région ont atteint jusqu’à 100 millimètres dans certaines stations hydrologiques. Les quatre barrages les plus importants du bassin, à savoir le barrage El Mansour Eddahbi, le barrage Sultan Moulay Ali Chérif, le barrage d’Agdez et le barrage Fask, d’une capacité de stockage de 1,32 milliard de m³, ont recueilli ensemble plus de 93 millions de m³ d’eau», fait-il savoir.

Le barrage El Mansour Eddahbi a capté à lui seul 70 millions de m³ d’eau. Le barrage Fask a, quant à lui, accumulé 10 millions de m³ supplémentaires, tandis que les barrages d’Agdez et Sultan Moulay Ali Chérif ont stocké respectivement 6 millions et 4,6 millions de m³ d’eau. «Grâce à ces apports, le volume total d’eau stockée dans ces barrages est passé de 100 millions de m³ avant les dernières précipitations à 193 millions de m³ après les pluies, atteignant ainsi 19% de leur capacité de remplissage totale», détaille notre interlocuteur.

En plus de garantir l’approvisionnement en eau potable, ces ressources hydriques ont permis d’augmenter les stockages des nappes phréatiques, en particulier celles qui longent les oueds et les oasis, un atout crucial pour l’agriculture locale, conclut-il.

Par M'hand Oubarka
Le 05/10/2024 à 13h53