Boom de l’import de céréales

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Revue de presseKiosque360. Le stock de céréales a été sécurisé avant terme. Le volume des achats a bondi de 38% à fin avril. Plusieurs navires céréaliers sont attendus au cours des prochains mois.

Le 18/05/2020 à 20h29

L’import des céréales flambe. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le volume s’est chiffré à 3,5 millions de tonnes, en forte hausse de 38% à fin avril grâce à la nouvelle formule consacrant la liberté des importateurs de saisir les opportunités du marché, moyennant leur engagement à collecter la totalité de l’offre du blé tendre local. Il faut, en effet, assurer un stock de sécurité renouvelable couvrant au moins 4,5 mois des besoins, dans un contexte de gel des droits d’importation où les cours à l’international restent compétitifs.

Actuellement, la tonne de blé tendre ciblée par les importateurs marocains est négociée à moins de 200 euros. Il faudra juste faire attention au rythme d’évacuation des marchandises, notamment au niveau du port de Casablanca, et ce malgré les mesures mises en place pour assurer la fluidité requise. Le journal indique que l’efficacité de la chaîne de transit dépend, en effet, de la concordance des opérations de déchargement des navires, de la durée de stockage dans les silos et du rythme d’évacuation des cargaisons hors de l’enceinte portuaire. Or, la logistique, en particulier les moyens de transport, a des ratés. Ce qui entraîne de longs délais d’ensilage des cargaisons et de séjour des navires aux postes de déchargement.

«Plus grave encore, les files d’attente des navires en rade qui poussent les armateurs à appliquer des surestaries payables en devise. D’où le risque d’annihiler les gains résultant de la situation du marché et du gel des droits d’importation», relève L’Economiste qui constate que le trafic céréalier enregistre toujours un rythme exceptionnel. «Situation de sécheresse oblige, conjuguée à l’exonération des droits de douane, les flux de denrées alimentaires restent orientés à la hausse».

Le quotidien affirme que le trafic portuaire des céréales a connu un niveau sans précédent, à la fois en termes de volumes traités et de nombre de navires céréaliers reçus, dans des conditions difficiles, par les ports gérés par l’ANP.

Par Rachid Al Arbi
Le 18/05/2020 à 20h29

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Il faut décharger plus vite .plus vite !

Partout dans le monde, la culture des céréales dépand de l'abondance des pluies à des moments clés du cycle de vie. Il pleut très peu chez nous et penser compenser par l'irrigation n'a pas de sens économique. La tonne de blé tendre et commercialisés 2000 dirhams maximum. Comment être rentable tout en supportant le coût de l'irrigation ? Parcequil ne faut pas oublier que l'eau d'irrigation est payante. Les parcelles Petites et la terre de plus en plus pauvre.

Même pas besoin de dessaler. En effet, l'eau de la pluie finit en grande partie dans la mer et l'océan. Et les techniques agricoles utilisées ne sont pas du tout adaptées, ou bien archaïques ou bien chimiques et dans les deux cas, elles ne sont ni rentables pour le pays ni permaculturelles assurant une vie digne au citoyens.

importer et encore importer , pour nous faire vivre , pour ne pas mourir de faim notre gouvernement au lieu de dessaler les eaux de la méditerrané et celle de l'océan Atlantique , c'est honteux pour le Maroc d'importer des céréales , vu le potentiel qu'il a pour irriguer (dessaler l'eau)

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