BTP/Immobilier: l’essentiel des mesures proposées par l’Alliance des économistes istiqlaliens

DR

Revue de presseKiosque360. Voici les principales mesures proposées par l’Alliance des économistes istiqlaliens au gouvernement, pour relancer le secteur du BTP/Immobilier.

Le 04/05/2020 à 22h37

Pour surmonter la situation difficile que traverse le BTP, l’Alliance des économistes istiqlaliens (AEI) vient d’adresser une série de mesures aux autorités compétentes, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa publication de ce mardi 5 mai. Le quotidien explique que les mesures proposées s’inscrivent dans le cadre d’un plan d’urgence qui durera au moins jusqu’à fin 2021, sous le signe «Tous solidaires pour sauver les emplois du secteur de l’immobilier». Ainsi, les économistes istiqlaliens proposent une relance de la demande en faveur des acquéreurs, en incitant les promoteurs immobiliers et les opérateurs du secteur à concéder volontairement des baisses sur les prix de vente des logements d’au moins 10%, particulièrement sur le logement social et le logement pour la classe moyenne, et ce jusqu’à fin 2021.

Aujourd’hui Le Maroc indique aussi que les mesures recommandées incitent à préserver les emplois dans le secteur et à recourir aux matériaux de construction locaux. Il est aussi proposé de lancer, au niveau de l’Etat, des mesures incitatives transitoires comme la réduction de 50% des taxes d’enregistrement et de conservation foncière pour les primo accédants, la suspension au niveau de la DGI de l’application du référentiel des prix au vu de la baisse attendue des prix pendant la période retenue ou encore l’exonération de la TVA sur les intérêts bancaires des crédits destinés aux acquéreurs de logements sociaux.

L’AEI appelle le gouvernement à faciliter, en vue de relancer l’industrie de la construction, toutes les procédures administratives à même de relancer la production en généralisant, par exemple, les procédures dématérialisées des services de l’administration publique en relation avec l’investisseur, tout en suivant l’efficacité et l’efficience de leur mise en œuvre.

Il est aussi question de mettre en place, au sein de la tutelle, un outil de recours qui traite, dans des délais précis, les réclamations et requêtes des opérateurs du secteur relatives aux procédures et autorisations administratives rejetées, bloquées ou accusant un retard anormal dans les délais de traitement. Pour renforcer le logement social, l’AEI estime qu’il est nécessaire de faire reculer de 12 mois les conventions de réalisation de 500 unités de logement social qui arrivent à expiration en 2020, libérer la commercialisation des logements à faible VIT et donner la possibilité aux promoteurs immobiliers ayant signé la convention pour le logement social et n’ayant pas encore obtenu les autorisations nécessaires de renoncer à cette convention.

Par Ismail Benbaba
Le 04/05/2020 à 22h37