Le soutien des prix de première nécessité va se maintenir en 2022 voire se renforcer. Dans son édition du 16 novembre, Les Inspirations ÉCO rappelle l’engagement prit par l’exécutif devant les députés durant l’étape de la première lecture du PLF 2022.
Il nous remémore que «le Maroc a réussi à absorber le choc subi en 2020 en raison de la flambée des prix sur le marché mondial ainsi que des fluctuations des prix engendrées par les perturbations des chaînes d’approvisionnement». Dans ce cadre, le PLF 22 laisse «dégager une nette orientation vers la stabilisation des prix de grande consommation, en tant que principale variable dans le soutien au pouvoir d’achat des ménages durant la prochaine année». Sauf que la charge prévisionnelle de la subvention du gaz butane pourrait s’élever à 9,9 milliards de dirhams en hausse de 43% au titre des trois premiers trimestres de cette année.
Dans ce total, «la part subventionnée du gaz butane a enregistré plus de 54%, avec un pic de 64% du prix réel qui a été calculé pour le mois de septembre 2021». Il faut dire que «la demande nationale de gaz butane a connu une ascension importante avec la consommation de 222 millions de bonbonnes de 12 kg en 2020. De quoi positionner le Maroc comme 7e plus grand marché résidentiel dans le monde. Ce classement est expliqué par les grandes disponibilités et accessibilité du gaz butane aux citoyens. Au point de noter que «les Marocains bénéficient de l’un des prix les moins élevés dans le monde pour le GPL».
Au niveau du sucre, le journal note que le soutien au sucre ne fléchit pas même si les efforts déployés pour améliorer le taux de production nationale pour couvrir la différence des prix du sucre. Il assure que le taux de couverture de la consommation par la production nationale est passé à 44% en 2020 en baisse de six points en 2019. Cetet baisse s'explique par «le creusement du déficit ainsi que la flambée des importations». Ce qui a fait que la charge de la subvention du sucre s’est élevée à plus de 3,2 milliards de dirhams. Ceci dit, «la situation favorable des cours mondiaux a permis de neutraliser son impact sur la charge de compensation. La subvention à l’importation est passée à une restitution en faveur de l’État de 305 millions de dirhams.
Concernant les céréales, l’enveloppe de compensation relative au blé tendre et de la farine pourrait s’élever à plus de 1,4 Mmilliard de dirham, dont 428 millions qui ont été alloués à la subvention du blé tendre importé depuis le début de l’année et jusqu’à mi-mai 2021, soit une progression de 15%. «Ce fort rebond s’explique par la contraction de la production nationale du fait du climat tendu et des outils mis en place par le gouvernement ayant encouragé ces opérations»,