L’Economiste, dans sa livraison du jour, nous apprend que le lancement officiel de la campagne agricole est reporté sine die à cause du manque de visibilité concernant la pluviométrie, qui se fait toujours attendre dans les principales zones de production céréalière. Il faut dire qu’à l’heure actuelle, l’interprofession des activités céréalières s’interroge sur les mesures prises par la tutelle pour la prochaine campagne. Le journal souligne que seules quelques filières, telles les céréales et l’olivier, jouissent d’une visibilité partielle, le ministère ayant publié quelques données sommaires à ce sujet.
Concernant les filières axées sur l’export telles les agrumes, les primeurs, les cultures industrielles, il n’y a pas la visibilité requise. L’Economiste indique que les perspectives d’une année déficitaire en pluviométrie a déjà amené plusieurs institutions nationales et internationales à prédire une croissance en forte baisse par rapport à l’exercice qui arrive à terme. Toutefois, soulignons qu’il est quand même prématuré de préjuger du déroulement de la campagne qui commence et, encore moins, de ses résultats.
Pour L’Economiste, ce qui est sûr, c’est que les agriculteurs bien outillés n’attendent généralement pas la cérémonie officielle pour procéder aux travaux du sol. Pour rappel, la bonne pluviométrie, lors de la dernière campagne, avait permis un rendement moyen des trois céréales de l’ordre de 17 quintaux à l’hectare. Ainsi, la production des trois principales céréales (blé dur, blé tendre et orge) a atteint 96 millions de quintaux.