Dans sa livraison du 28 juin, Aujourd’hui Le Maroc s’intéresse au capital-investissement, et nous apprend que l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC) et Fidaroc Grant Thornton viennent de présenter la troisième édition du «Rapport d’impact du capital investissement au Maroc –Exercice 2021».
Ainsi, selon l’AMIC, bien que les effets du Covid-19 soient encore bien présents au niveau de l’ensemble du tissu économique, les entreprises investies par le Capital Investissement ont fait preuve d’agilité et de résilience en 2021. Ces entreprises ont affiché une amélioration de leur structure financière, par le renforcement de leurs fonds propres et de leur capacité d’endettement, et donc d’investissement à long terme.
«De plus, elles ont amélioré leurs capacités organisationnelles, managériales et de gouvernance et ont renforcé leur responsabilité sociale et environnementale ainsi que leur capacité à innover et à adapter leur business model», explique Tarik Haddi, Président de l’AMIC. Il fait remarquer que le capital investissement marocain s’est élargi aux stades amorçage et capital-risque grâce à l’initiative Innov Invest, puisque 60% des entreprises investies en 2021, l’ont été par le capital-innovation.
Aujourd’hui Le Maroc indique que 140 entreprises sont accompagnées par le capital-investissement marocain dont 48% sont des start-up et 52% des PME. De même, le chiffre d’affaires des entreprises investies est en progression de 27,6% malgré les effets de la crise sanitaire, tiré par certains secteurs et des effectifs qui ont augmenté de 19,1%.
«L’échantillon des 72 entreprises marocaines ayant répondu à l’enquête révèle un chiffre d’affaires de 27,8 milliards de dirhams et emploie 39.541 salariés. Dans ce schéma, le chiffre d’affaires (CA) des start-ups connaît le plus fort taux de croissance. Les secteurs dont la croissance du CA est la plus forte sont la construction/ BTP (+39%), les services (+36%) et la distribution et négoce (+24 %)», détaille le quotidien.
L’AMIC précise par ailleurs que 65% de ces sociétés intègrent des indicateurs chiffrés pour mesurer leurs engagements dans le cadre de la politique RSE (parité, empreint carbone , actions locales et autres). «Sur près de 150 PME accompagnées entre 2000 et 2021 et dont les données sont disponibles, la contribution fiscale du secteur a augmenté de plus de 2,6 milliards de dirhams pour une durée moyenne de détention de 6 ans», conclut le journal.