Plus de 16 mois après son adoption, le rapport de la Commission du contrôle des finances publiques sur le groupe CDG a été finalement présenté en séance plénière hier, nous apprend L’Economiste dans sa publication de ce mercredi 10 février. On note ainsi que les députés ont notamment mis l’accent sur le caractère «dépassé» du cadre juridique et institutionnel régissant les activités de la CDG.
L’Economiste souligne aussi que le rapport a mis en avant d’autres dysfonctionnements dont souffre cette institution. Parmi eux, l’absence d’un mécanisme d’approbation des choix stratégiques des filiales par le Comité de surveillance. Même chose pour l’absence d’un système de gestion des risques au niveau du groupe CDG, ainsi que la nécessité de mettre en place une distinction claire entre les activités considérées comme d’intérêt général et celles ayant une nature concurrentielle, ajoute le quotidien.
Certains députés ont notamment insisté sur l’urgence de mettre en œuvre les recommandations relatives à la mise à niveau de la CDG. Pour sa part, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a laissé entendre, devant les députés, qu’un nouveau projet de loi était en cours de finalisation pour la mise à niveau de son cadre juridique et institutionnel, et la modernisation des dispositions relatives à la gouvernance, au contrôle et à la stratégie. Il a aussi, apprend-on, mis en relief l’intégration de la CDG dans la liste des établissements de crédit dans le cadre de la nouvelle loi bancaire.