Toute la presse s'en est fait l’écho: le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, hier, un prêt de 100 millions d’euros au Maroc, destinés à soutenir la phase III du programme d’appui au développement du secteur financier. Il s’agit de la troisième tranche de ce programme qui a déjà mobilisé, entre 2009 et 2011, la somme de 400 millions d’euros, financés essentiellement grâce à la banque mondiale pour plus de 330 millions d’euros. Le rapport d’achèvement de la phase 2, rendu public en septembre de l’année dernière, indique que "Sur un total de 8 cibles sur les effets attendus du programme, cinq cibles ont été atteintes en dépassant parfois même les niveaux ciblés et trois cibles non atteintes". Un bilan plutôt satisfaisants, mais la BAD a du temporiser plus d’un an avant d’enchaîner avec la phase 3 de ce programme, approuvée hier. Celle-ci s’articule autour de trois autres projets d’appui institutionnels: renforcement du dispositif de régulation et de contrôle des marchés financiers, ainsi que celui des garanties aux entreprises (TPME notamment) et l’élaboration du Code monétaire et financier marocain.
Le royaume reste par ailleurs un bon élève pour la BAD. En témoigne le niveau d’engagements cumulés de la Banque au Maroc qui s’élèvent à près de 2,1 milliards d’euros, pour 33 opérations en cours d’exécution.