A partir du 9 octobre, la ville de Marrakech accueillera les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Ces deux événements de grande ampleur, qui réunissent le gotha économique et financier mondial, sont l’aboutissement d’un programme intense d’activités de communication coordonnées entre le Maroc et les deux institutions qui ont ponctué l’année 2023.
Comme le rapporte La Vie Éco, le Royaume a accueilli depuis février dernier des hauts responsables de ces institutions, notamment la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, en juin dernier. Pendant trois jours, celle qui préside aux destinées du Fonds a rencontré plusieurs décideurs de différentes institutions et s’est même offerte une escapade dans le camp d’entraînement des Lions de l’Atlas.
A la veille de ce grand rassemblement économique et financier, le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, est arrivé ce dimanche à Marrakech. A la tête d’une forte délégation, il a indiqué lors d’une déclaration à la presse que la Banque mondiale et le Maroc entretiennent de très anciennes relations qui remontent à plus de 65 ans, se félicitant que les assemblées BM/FMI reviennent en terre africaine après 50 ans d’absence.
De son côté, la présidente du FMI a décliné la recette suivie pour accéder à la prospérité, évoquant en particulier le rôle crucial de l’éducation et des bonnes infrastructures, y compris dans le domaine digital, outre la primauté de la loi. D’après elle, le Maroc incarne ces trois ingrédients de développement, émettant l’espoir de voir d’autres pays, notamment en Afrique, emboîter le pas au Royaume dans leur quête de prospérité.
Pour sa part, le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, considère que ce rendez-vous «se veut une occasion pour mettre en valeur l’engagement du Maroc vis-à-vis des pays africains, grâce à la vision royale de la coopération Sud-Sud00». Et d’ajouter, «les défis qui touchent l’Afrique, notamment la question de l’endettement, la sécurité alimentaire et le changement climatique seront au centre des discussions».