La Lydec poursuit ses chantiers structurants dans la région en dépit du contexte marqué par la crise sanitaire. Aujourd’hui Le Maroc, qui s’intéresse au délégataire de services de distribution d’eau potable et d’électricité, de la collecte des eaux usées et pluviales et de l’éclairage public dans la région Casablanca-Settat, indique que la galerie de stockage des eaux pluviales à Hay Sadri est fin prête.
Lydec a aussi fait savoir avoir achevé la réalisation de deux autres chantiers d’envergure qui visent à protéger la métropole contre les inondations. «Il s’agit de la mise en œuvre du système d’assainissement des eaux pluviales de la route nationale n°1 (RN1) à l’entrée ouest de Casablanca au niveau de Lissasfa et du renforcement du collecteur des eaux pluviales Delure. Ces chantiers ont mobilisé une vingtaine d’entreprises marocaines et sous-traitants (fabricants, fournisseurs, bureaux d’études et de contrôle...) et plus de 800 ouvriers», précise le quotidien.
Notons que l’objectif de la galerie de stockage des eaux pluviales à Hay Sadri est de protéger cette zone et les quartiers avoisinants contre les inondations à travers le stockage d’un volume d’eau pouvant aller jusqu’à 14.000 m3 durant les épisodes pluvieux. Cet ouvrage protègera de même l’avenue Mohamed Bouziane ainsi que le boulevard du 10 mars contre les débordements jusqu’à une intensité de pluie décennale (22 mm/heure).
«Financée conjointement par Lydec (133 millions DH) et le Fonds de travaux (85 millions DH) et nécessitant 25 mois de durée de travaux, cette galerie a des dimensions impressionnantes. Il s’agit d’un collecteur en fer à cheval d’une longueur d’environ 1,4 km et d’un diamètre de 4 mètres (DN4000), enfoui à 30 mètres de profondeur et jusqu’à 40 mètres dans certains endroits», détaille le journal.
«En attendant la réalisation de toutes les composantes du Système de Renforcement de la zone Est, les responsables de la Lydec assurent que la galerie de stockage des eaux pluviales de Hay Sadri fonctionne d’ores et déjà d’une manière autonome et assurera dès les prochaines pluies la protection de ce quartier», poursuit Aujourd’hui Le Maroc.
En ce qui concerne le Système d’assainissement des eaux pluviales de la route nationale n°1 (RN1), on note que le projet du système d’assainissement liquide de la RN1 avance conformément au planning préétabli, et qu’il est aujourd’hui en cours d’achèvement. Le quotidien fait aussi remarquer que la Lydec a accompagné de bout en bout la réalisation de la trémie des Almohades avec la déviation des réseaux d’assainissement liquide, d’eau potable, d’électricité et d’éclairage public, l’alimentation en énergie, le suivi des travaux des deux stations de relevage de la trémie et l’assainissement pluvial de la voirie de surface.
«La partie la plus importante de cette contribution de Lydec a été le renforcement du réseau d’assainissement pluvial. Le délégataire a ainsi mené des travaux sur le collecteur historique des eaux pluviales Delure, nécessitant un investissement de 53 millions de DH. Le tracé de la trémie des Almohades empiétait sur ce collecteur», précise le journal, ajoutant que le passage de cette trémie à plus de 10 mètres en dessous du niveau de la mer, en longeant la côte depuis la mosquée Hassan II jusqu’à place Zellaqa, a constitué une contrainte pour l’évacuation des eaux pluviales du collecteur Delure au niveau de la jetée Moulay Youssef.
En effet, afin de contourner cette contrainte, on apprend qu’il a fallu réaliser un siphon d’une profondeur de 11 mètres qui passe sous la trémie pour remonter du côté nord afin de se rejeter à un niveau supérieur au niveau de la mer. «Cette réalisation est une première dans la gestion des réseaux d’assainissement liquide de Casablanca», conclut Aujourd’hui Le Maroc.