Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé ce vendredi 24 juin, l’octroi de 250 millions de dollars en faveur du «Projet de développement économique du Nord-Est marocain».
Ce financement, indique l’institution dans un communiqué, servira à améliorer la connectivité des transports et à favoriser la croissance du secteur privé dans ce territoire, notamment autour du développement du complexe industrialo-portuaire de Nador West Med.
«Mesurant le potentiel inexploité de la région, les autorités marocaines mettent en œuvre un important plan d’investissement dans les infrastructures, notamment le développement du complexe NWM, qui prévoit un port en eau profonde et une zone industrielle, ainsi que des interventions visant à améliorer l’environnement économique de la région», souligne le communiqué.
Ce nouveau prêt de la Banque mondiale vient ainsi soutenir cette initiative et contribuer à la concrétisation des efforts de développement territorial.
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«Ce projet, en ligne avec les réformes du Nouveau modèle de développement, permettra d’enclencher le processus de développement territorial et de réduire les disparités géographiques dans l’objectif d’un développement territorial durable et résilient, tout en renforçant la compétitivité. Il vise à promouvoir une plus grande prospérité pour la région en créant des conditions favorables à la création d’emplois par le secteur privé et en ouvrant des perspectives d’inclusion économique. Le développement des compétences des habitants, en particulier les femmes et les jeunes des zones rurales, permettra de renforcer les capacités locales et la cohésion sociale», a indiqué Jesko Hentschel, Directeur pays, pour le Maghreb et l'île de Malte auprès de la Banque mondiale.
Le projet est constitué de trois composantes principales: le renforcement d’une approche intégrée du développement territorial dans la région du Nord-Est, le développement du secteur privé et l’amélioration des infrastructures routières.
Le projet financera l’élaboration d’une feuille de route pour les investissements prioritaires, la remise en état de 500 kilomètres de routes rurales et le renforcement des compétences de 5.000 jeunes travailleurs, en ciblant plus particulièrement les femmes et les jeunes en milieu rural.
Il accompagnera par ailleurs les réformes visant à accroître les investissements privés de 30 millions de dollars dans la région et à réhabiliter 170 kilomètres de routes principales.