Dans son édition de ce jeudi 15 juin, Aujourd’hui Le Maroc, qui revient sur une rencontre organisée mardi à Casablanca sous l’égide du département de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, détaille les différentes mesures prises par la CNSS et l’ANAPEC en vue d’encourager l’emploi salarié et le bilan des réalisations à fin mai 2017. On apprend ainsi que 40% des chercheurs d’emploi bénéficiaires sont recrutés par l’entreprise d’accueil et 35% par d’autres entreprises. Par ailleurs, 75% des bénéficiaires ont réussi à avoir une insertion durable (63% sur un CDI).
Le journal souligne aussi que les deux organismes publics ont constaté que le passage par le contrat d’insertion améliorait la qualité d’insertion dans le monde professionnel, que 24% des employeurs avaient recruté plus de personnel que de besoin et que 31% d’entre eux avaient anticipé leur recrutement. A fin mai, 65.838 contrats, tous dispositifs confondus, ont été passés. Aujourd’hui Le Maroc souligne que les contrats d’insertion amélioré-AMO arrivent en tête avec 60.290 contrats passés, soit 92% des dispositifs déployés.
Le dispositif Tahfiz se place en deuxième position avec 3.488 contrats, tandis que le contrat d’insertion amélioré-PCS se classe en dernière place avec 2.060 contrats signés. En ce qui concerne les déclarations de salaires, la CNSS et l’ANAPEC font remarquer que, parmi les 5.883 entreprises, 4.609 déclarent leurs salariés dans le cadre du dispositif CI amélioré-AMO. Pour les CI amélioré-PCS, 163 des entreprises parmi les 232 adoptant ce dispositif déclarent leurs stagiaires et salariés. Par secteur d’activité, on note que c’est le secteur des services qui se taille la part du lion au niveau des contrats d’insertion améliorés, avec 45% de la totalité des bénéficiaires de ce type de contrat. Le secteur de l’industrie se place juste après avec 44%, et l’hôtellerie vient en 3e position avec 6%.
Rappelons que la loi n°101-14 a introduit des améliorations au niveau du contrat d’insertion depuis le 4 avril 2016. Elle fixe la durée de stage à 24 mois maximum et garantit une couverture médicale durant la période de stage, à savoir une prise en charge par l’Etat de l’AMO. Aujourd’hui Le Maroc précise aussi que les employeurs sont tenus de proposer un contrat de travail à au moins 60% des personnes ayant accompli le stage.