Malgré la lutte acharnée menée par les autorités, la corruption ne cesse de gagner du terrain. Ce qui prouve que la stratégie nationale de lutte contre ce fléau est bel et bien en panne. Un constat qui pousse les autorités compétentes à revoir leur copie. L’Economiste rapporte ainsi, dans son édition de ce mercredi 11 avril, qu'une réunion extraordinaire de la Commission, validée par le chef du gouvernement, se tiendra dans 3 mois. L’objectif de cette rencontre sera de discuter des moyens à mettre en œuvre pour, notamment, réadapter la stratégie et la rendre efficace.
Le ministre de la réforme de l’Administration publique, Mohamed Benabdelkader, affirme d’ailleurs qu’il est impératif de présenter, à la fin de l'année 2018, un rapport de synthèse comprenant 3 à 4 projets qui auront abouti. Il précise que la stratégie élaborée à la fin de l’ancienne législature souffre d’anomalies, cette stratégie surdimensionnée comportant pas moins de 239 projets. «C’est trop!», estime le ministre qui prône une autre approche, celle des risques.
Le journal indique qu’une autre réunion est programmée, la semaine prochaine, pour identifier les 4 à 5 hauts risques de corruption dans les services publics. Soulignons que cette rencontre permettra aussi de fixer les projets susceptibles d’être fusionnés.