L’Economiste nous apprend, dans sa livraison de ce mardi 1er août, que la Cour des comptes souhaite passer en revue les méthodes du département de l’Energie, des mines et du développement durable. L’équipe de Jettou veut ainsi passer au crible le mode de gestion des établissements sous la tutelle du ministère, ainsi que la politique d’efficacité énergétique, précise le quotidien qui ajoute que l’institution a commencé par l’ONEE (Office national de l’Electricité et de l’Eau potable).
L’Office, dirigé par Ali Fassi-Fihri, accueille, en effet, une mission de contrôle. L'équipe de Driss Jettou décortique, actuellement, plusieurs aspects liés à la production de l’énergie électrique par voie de concession, aux investissements destinés à la réalisation des centrales électriques et aux finances de l’ONEE. Selon le journal, cette mission est dans sa phase finale et le rapport devrait être publié, une fois la procédure contradictoire avec l’Office achevée. L'Economiste estime d'ailleurs que le timing de ce contrôle n’est pas le fruit d’un hasard, dans la mesure où il coïncide avec la mise en œuvre du contrat-programme signé entre l’Etat et l’Office, dans un contexte de difficulté financière.
Notons aussi qu’il y a eu le lancement de l’opération de la transition énergétique donnant la priorité à la production des énergies renouvelables, dont la compétence a été transférée à l’agence Masen. L’Economiste souligne également que la Société des investissements énergétiques (SIE) et l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) seront, de même, visées par des missions de contrôle et d’audit, prochainement.
Et ce n’est pas tout. La Cour des comptes envisage aussi d’évaluer la réalisation des objectifs définis par la stratégie de l’efficacité énergétique visant l’économie des ressources, afin d’assurer leur préservation et la rationalisation de leur consommation.
