L'Union générale des entreprises et des professions (l'UGEP) demande avec insistance que ces Très petites entreprises (TPE) puissent bénéficier d’une attention particulière auprès du CVE.
Le plan de sauvegarde recommandé insiste sur la nécessité d’adapter le produit «Damane oxygène» aux spécificités de cette catégorie d’entreprises qui, par manque de trésorerie, n’auront pas les moyens de poursuivre leur activité (après la fin du moratoire initial accordé par les banques de trois mois). «Il est impératif de proroger cette garantie à 12 mois pour les TPE, car les trois mois initialement prévus restent insuffisants», peut-on lire dans ladite lettre.
Autre mesure défendue par l’UGEP, la création d’un fonds d’investissement doté d’une enveloppe d’au moins 1 milliard de dirhams en lui confiant la mission d’investir dans les TPE du secteur productif qui souffrent d’une insuffisance en fonds propres et sont donc non éligibles au financement bancaire.
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«Les investissements réalisés par ce fonds en capitaux propres et/ou en quasi-fonds propres se feront sur une période de cinq ans au maximum avec des tickets d'entrée allant de 500.000 à 1 million de dirhams, soit une prise de participation dans le capital de la TPE bénéficiaire, comprise entre 10% et 49% du capital», ajoute la même source.
L’objectif de ce fonds est de soutenir la pérennité de l’activité des TPE retenues et de les aider à retrouver le chemin de la croissance.
Par ailleurs, l’UGEP propose de regrouper les compétences de la Caisse centrale de garantie (CCG) et de Maroc PME au sein d’une entité unique en vue d’agir comme une banque publique d’investissement, dont la mission principale consiste à fournir l’ensemble des instruments de soutien financier aux PME et aux TPE , ainsi que des services d’accompagnement et de soutien renforcé pour sortir de cette crise.
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