Aujourd’hui plus que jamais, l’urgence est à la maîtrise de la crise sanitaire doublée d’un tsunami économique qui pourrait durer longtemps, souligne L’Economiste dans sa livraison du jour. Le quotidien indique que l’heure est à la mobilisation générale et qu’au lieu de se résigner face à cette situation inédite, il va falloir faire preuve de résilience, d’optimisme, voire anticiper l’après-Covid-19.
La mise en place du fonds spécial de gestion du coronavirus est bien la preuve que les autorités ont pris la mesure de la situation et sont déjà en mode anticipation. Pour L’Economiste, l’élan de solidarité et de générosité (quelque 23,5 milliards de dirhams de contribution) pourrait éviter la faillite de plusieurs entreprises et sauver des milliers de ménages.
Le journal revient aussi sur une récente étude intitulée «Pacte économique et solidaire» de l’ONG Tizi Paris, un réseau dont la mission est de stimuler l’émergence d’une meilleure gouvernance au Maroc, et affirme que les auteurs de cette étude précisent que la crise actuelle nécessite trois réponses distinctes reposant sur trois volets organisationnel, sanitaire et économique. Sur le plan organisationnel, il est question de poursuivre le ralentissement de la propagation du virus. Le volet sanitaire porte sur la préparation et la gestion du système de santé. Et la composante économique se décline à travers la mise en place d’un plan de sauvegarde. L’ONG affirme qu’à court terme, le Maroc sera confronté à une crise économique et sociale avec quelque 4 millions d’emplois en danger.
Pour les entreprises, la tendance est à la fermeture et à l’arrêt de l’activité avec des ruptures dans l’approvisionnement en matières premières, l’incapacité de sourcing et d’importation, souligne le quotidien, ajoutant que, pour les ménages, les premiers effets sont déjà là avec la baisse des revenus pour les indépendants et les pertes d’emploi pour des salariés.
