Covid-19: quand sonne le glas pour 1.300 cafés-restaurants de la région Casa-Settat

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Revue de presseKiosque360. Reprise difficile pour les tenanciers de cafés-restaurants. En plus des 1.300 espaces qui n'ont pas survécu à l'épidémie, ceux qui ont repris ne s’en sortent pas. Avec la réduction de la capacité à 50%, leur rentabilité est nulle.

Le 10/08/2020 à 22h00

C'est l'hécatombe pour les cafés-restaurants de la région Casa-Settat. Dans son édition du 11 août, L’Economiste révèle que, sur les 7.000 établissements structurés, 1.300 cafés-restaurants n’ont pu rouvrir leurs portes après le confinement, faute de moyens. Le journal relève que "leur personnel, pourtant affilié à la CNSS, ne bénéficie plus des indemnités du fonds Covid-19 de 2.000 dirhams par mois". Le quotidien affirme que "même ceux qui ont repris leurs activités ne s’en sortent plus". En cause, "la limitation des horaires d’ouverture et de la capacité des établissements à 50%". Ce qui "pousse beaucoup d’établissements à réduire la voilure et à se défaire de leur personnel", la rentabilité n’étant plus au rendez-vous.

Face à cette situation, la Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL), rapporte le quotidien, vient de publier une circulaire les exonérant des droits d’occupation du domaine public et de l’ensemble des taxes communales (sur les établissements hôteliers, carrières, services portuaires...) pour le 2e trimestre 2020. Les exploitants du domaine public (cafés, commerces, enseignes...) ne seront donc pas tenus de payer ces taxes, à condition de justifier l'arrêt d’activité pour le 2e trimestre et, éventuellement, le 3e trimestre 2020. Les loueurs des biens communaux (marchés hebdomadaires, piscines, parkings, magasins...) sont également concernés.

Le journal évoque une autre mesure en faveur des tenanciers de cafés-restaurants, soit "l’exonération de la taxe sur les débits de boisson". Là aussi, il faudra prouver l’arrêt de l’activité pour la période concernée. 

Par Rachid Al Arbi
Le 10/08/2020 à 22h00