Coface se montre confiant quant aux perspectives économiques du Maroc, rapporte L’Economiste dans sa publication de ce mercredi 6 février. Le quotidien, qui revient sur le récent colloque annuel de Coface sur les risques pays et sectoriels, indique que le spécialiste de l’assurance-crédit confirme la note A4 du Maroc autant en matière d’évaluation des risques pays que d’environnement des affaires.
En termes de perspectives, le spécialiste de l’assurance-crédit prévoit un taux de croissance de 3,3% en 2019 contre 3,1% en 2018. Selon le journal, la croissance devrait légèrement croître, grâce à une hausse du PIB agricole. On note aussi que la croissance de la valeur ajoutée dans les secteurs secondaires et tertiaires devrait continuer de porter l’activité, soutenue par une demande interne robuste et des exportations résilientes.
Toujours selon Coface, l’inflation devrait rester modérée et la hausse des prix de l’énergie devrait impacter aussi bien le pouvoir d’achat des ménages que la compétitivité des entreprises. On note aussi que les investissements publics sous forme de grands projets devraient se poursuivre, mais devraient connaître une rationalisation. Autre chose, la hausse du prix du pétrole devrait provoquer l’augmentation de la charge des subventions, estimée à 1,3% du PIB. En ce qui concerne les comptes extérieurs, Coface note un marché du phosphate assez faste, des exportations automobiles et aéronautiques résilientes et la hausse des revenus touristiques, qui devraient suffire à compenser en partie la hausse des coûts des énergies en 2019. On apprend aussi que le déficit courant devrait se résorber légèrement et que les réserves de changes resteraient confortables.