Les réformes menées par le Maroc ces dernières années manquent-elles de cohésion? En tout cas, pour le Fonds Monétaire International (FMI), le royaume devrait mettre plus de cohésion dans ses différentes réformes, rapporte L’Economiste dans sa publication de ce mercredi, faisant remarquer que ce n’est pas un hasard si l’un des premiers actes du plan stratégique 2019-2024 entre le Maroc et la Banque Mondiale a été posé dans le secteur de l’Education. Le quotidien note, en effet, que le FMI et la Banque Mondiale sont sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les réformes à mener au Maroc. Pour booster la dynamique de la croissance du pays, les experts du FMI estiment qu’il y a nécessité de maintenir le cap sur les réformes. «Les priorités doivent aller à l’amélioration de la qualité du système éducatif, au fonctionnement du marché du travail, à l’inclusion des femmes et au climat des affaires », prônent-ils dans leur rapport final après les consultations au titre du livre IV en mars et avril derniers.
Toutefois, les équipes du FMI ont également mis en exergue des progrès réalisés par le royaume, notamment sur les indicateurs de croissance inclusifs en matière de gouvernance. Mais les experts estiment que certains autres chantiers sont discutables, surtout en ce qui concerne l’amélioration de l’environnement des affaires. Selon le quotidien, le Maroc est à la traine sur certains sujets par rapport aux économies émergentes et en développement, notamment surles volets de l’efficacité du marché du marché du travail et l’égalité des sexes. Ainsi, note-t-on, les efforts mobilisés pour améliorer ces deux points n’ont pas porté leurs fruits. Pour le FMI, l’accent doit être mis sur les réformes qui visent la réduction des coûts d’embauche, des barrières à l’entrée pour les entreprises et des obstacles à l’accès au financement. Ces réformes, souligne le journal, seraient de nature à dynamiser la croissance et la création d’emplois.