Après la pandémie et les fortes turbulences qui s’en sont suivies, la rentrée 2023 devrait être, selon les opérateurs économiques, l’année de la consolidation de la reprise dans plusieurs secteurs productifs.
Selon La Vie Éco dans sa livraison hebdomadaire, après la dynamique estivale observée dans plusieurs compartiments de l’économie nationale, notamment le commerce et les services marchands financiers et non financiers, les opérateurs économiques s’attendent à un prolongement en cette rentrée 2023. Toujours est-il que les défis restent de taille compte tenu des incertitudes qui planent encore sur l’économie locale et internationale.
Sondés par La Vie Éco, les patrons listent plusieurs enjeux pour cette rentrée. Ces derniers ont été classés par l’hebdomadaire par ordre d’importance. Il s’agit des carnets de commande, des délais de paiement et du financement des besoins d’exploitation. Car après plusieurs mois de baisse de régime généralisée, les opérateurs cherchent avant tout à «sécuriser des débouchés, améliorer les ventes et décrocher des marchés pour les prestataires du public», explique la même source.
Aux yeux des patrons, l’enjeu prioritaire de cette rentrée est donc de dépasser la conjoncture de ralentissement afin de retrouver les niveaux d’activité de 2019 et aller vers de nouveaux paliers de croissance, résume La Vie Éco. S’agissant du deuxième enjeu, le journal estime que «les niveaux jamais vus pour se faire payer vont continuer à asphyxier l’économie».
Sur ce dernier point, les opérateurs sondés par La Vie Éco espèrent que les textes de la loi sur les délais de paiement seront appliqués pour avoir un effet de coercition sur les retardataires. Quant aux troisième enjeu principal de la rentrée, qui est lié au financement de l’exploitation et du besoin en fonds de roulement, le quotidien rappelle que la majorité des opérateurs sont confrontés à des soucis de trésorerie.