Dessalement: le projet de gestion du réseau d’irrigation du périmètre Sidi Rahal avance

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Revue de presseKiosque360. Le ministère de l’Agriculture vient de lancer une étude de faisabilité technique et l’évaluation préalable du projet de construction et de gestion du réseau d’irrigation du périmètre Sidi Rahal, en partenariat public-privé (PPP). Les détails.

Le 07/07/2021 à 19h20

Pour faire face au manque d’eau, la désalinisation de l’eau de mer devient une bonne alternative. Dans ce sens, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts lance une étude de faisabilité et d’évaluation préalable du projet de construction et de gestion du réseau d’irrigation du périmètre de Sidi Rahal, à partir de la station de dessalement de Casablanca. La construction de cette dernière est prévue pour l’approvisionnement en eau potable du Grand Casablanca à l’horizon 2030, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 8 juillet, précisant qu’une première phase vise une capacité de 200 mm3 en 2026, et la deuxième une capacité de 300 mm3 en 2034. 

Concrètement, le projet de construction et de gestion du réseau d’irrigation du périmètre de Sidi Raha s’étend de la province d’El Jadida à Berrechid (communes rurales de Lamharza Sahel et Sidi Rahal Chatai), une vaste zone choisie pour son sévère déficit en eau. «Les cultures irriguées dans cette zone ne représentent que 5% de l’assolement actuel, ce qui est dû au taux de salinité élevée de la nappe du côté littoral», indique la Direction de l’irrigation et de l’aménagement de l’espace agricole relevant du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts. 

Néanmoins, la zone sélectionnée regorge de nombreux atouts potentiels comme une terre favorable aux productions de primeurs, cultures tropicales et, plus globalement, aux cultures intensives à haute valeur ajoutée en raison du climat et sol adéquats, comme l’assure le journal, avant de mettre en avant son positionnement. En effet, cet espace est situé à proximité de Casablanca, le grand pôle économique du pays, et il est traversé par un important réseau routier.

Pour l’heure, l’ouverture des plis est prévu le 17 août 2021.

Par Fayçal Ismaili
Le 07/07/2021 à 19h20

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On ne peut pas attendre 2034 pour arriver à 300 millions de m3 . Le barrage al massira à déjà baisser de plus de 60 % en 3 ans seulement. Le réchauffement climatique va priver le Maroc d'au moins 50 % de ses ressources en eau, il faut dès maintenant construire massivement des usines de dessalement de l'eau de mer partout au Maroc pour baisser la pression sur les barrages et les nappes phréatiques. La situation de l'Afrique du Sud est à méditer , avec un jour 0 où plus aucune goutte d'eau ne sort du robinet. Il faut rendre obligatoire la nano irrigation ( 80 % d'économies d'eau par rapport au goutte à goutte). Les 1,6 millions d'hectares irrigués doivent être convertis à la nano irrigation, réparer l'intégralité des canalisations défectueuses, reboisement, police de l'eau, barrage...

Le message est clair.aux autorités de réagir au plus vite

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