Dette extérieure du trésor: l’encours stagne à 14,5% du PIB

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Revue de presseKiosque360. L’encours de la dette extérieure du Trésor s’est élevé à 151,4 milliards de dirhams à fin septembre 2019. Il ne représente plus que 14,5% du PIB sur les 3 dernières années.

Le 13/01/2020 à 21h36

Contraction de la dette extérieure du Trésor! Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte qu’elle s’est réduite d’environ 6 milliards de dirhams à 148 milliards. Le journal rappelle que la dette a connu un rebond lors du deuxième trimestre 2019 (154,7 milliards de dirhams) pour se replier à 151,4 milliards lors du 3e trimestre de la même année. Par conséquent, l’encours global de la dette extérieure du Trésor a représenté, en moyenne, 14,5% du PIB sur les trois dernières années. De quoi retrouver des niveaux de soutenabilité confortables, et ce dans un contexte où les Finances anticipent «une forte régression des charges aussi bien en principal qu’en intérêts entre 2020 et 2026». Seul bémol: le recours massif du Trésor au marché national de la dette.

Le journal évoque également des charges en principal à 2,15 milliards de dirhams sur les neuf premiers mois de 2019, contre 8 milliards sur l’année 2018 et 13,2 milliards en 2017. Elles sont essentiellement versées aux créanciers bilatéraux et aux pays de l’Union européenne.

Pour ce qui est des charges en intérêts, elles ont, selon le quotidien, stagné depuis 2014 aux alentours de 3,7 milliards de dirhams. Le plus gros des versements, dans ce cas, profite aussi aux créanciers bilatéraux et aux pays de l’UE.

En prenant compte de la maturité, le journal relève que la totalité de la dette est contractée sur le moyen et long terme. Une part de 57,8% de la dette a été contractée auprès des institutions internationales, suivies du marché financier international (28,1%).

La dette du Maroc est désormais dominée à 63% par l’euro. Le dollar vient en deuxième position avec 28,5%.

Par Rachid Al Arbi
Le 13/01/2020 à 21h36