Dans son discours prononcé ce mardi 6 novembre à l'occasion du quarante-troisième anniversaire de la Marche Verte, le roi Mohammed VI a réitéré la volonté du Maroc de développer des partenariats économiques avec différents pays et divers groupements économiques, y compris l’Union européenne.
Le discours royal tranche nettement avec les thèses de ceux qui tentent vainement de remettre en cause la souveraineté indiscutable du Maroc sur ses provinces du Sud. Le Maroc restera ouvert à l’esprit d’association et de partenariat. «Néanmoins, nous n’en accepterons aucun (pays, ndlr) qui pourrait porter atteinte à notre intégrité territoriale», a souligné le souverain. Ce qui importe avant tout pour le Maroc, insiste le souverain, c’est que ces partenariats soient expressément bénéfiques et, au premier chef, à la population du Sahara marocain, en ayant un impact positif sur leurs conditions de vie et en leur permettant de jouir, à l’intérieur de leur patrie, d’un climat de liberté et de dignité.
Le Maroc a toujours mis en garde contre l’instrumentalisation de l’intégrité territoriale à des fins politiques ou économiques. Y compris à l'intérieur même du pays.
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«Nous continuerons à œuvrer pour mettre fin à la politique d’octroi de rentes et de privilèges, pour refuser toute forme d’extorsion prenant prétexte de l’intégrité territoriale du Royaume», rappelle le roi Mohammed VI. Et le souverain d’ajouter: «Nous ne ménageons aucun effort pour assurer le développement de nos Provinces du Sud, dans le cadre du nouveau modèle de développement. Car nous voulons que le Sahara marocain renoue avec sa vocation séculaire: être le trait d’union précurseur entre le Maroc et sa profondeur africaine, géographique et historique».
Le roi s’est dit convaincu que la mise en œuvre opérationnelle de la régionalisation avancée contribue à faire émerger une véritable élite politique, qui assure une représentation démocratique effective des habitants du Sahara et qui, dans un climat de liberté et de stabilité, les met en capacité d’exercer leur droit à une gestion autonome de leurs affaires locales et à un développement intégré de leur région.