Contacté par le360, un membre du bureau de l’AMPL, tout en confirmant l’information, a tenté de minimiser ce mouvement démissionnaire qui intervient à la veille du vote pour l'élection d’un nouveau bureau à la tête de l’association, fixé pour la période allant du 24 septembre au 5 octobre prochain. «Le bureau est composé de 16 personnes, et la démission du quart des membres ne remet nullement en cause sa légitimité. Cela ne change rien à la procédure, ni celle du vote de l’accord, ni celle de l’assemblée élective», poursuit la même source, rappelant au passage que «tous les membres du bureau sortant ont décidé de ne pas se représenter aux élections».
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Le timing choisi pour acter cette démission collective montre une fois de plus que la manière avec laquelle le bureau présidentiel de l’AMPL a géré la crise avec la RAM est loin de faire l’unanimité parmi les pilotes de ligne. L’image de la profession auprès de l’opinion publique en a d’ailleurs beaucoup pâti et risque de se dégrader davantage au cas où les pilotes décideraient de rejeter l’accord du 14 août. Le résultat définitif de son vote sera connu le vendredi 21 septembre.